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1962
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René Thomas et al., « Données sur le rôle du génotype bactérien dans l'établissement de la lysogénie », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, ID : 10.3406/barb.1962.65532
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Résumé
1. La plupart des mutants résistants à la streptomycine (Smr) de la souche d'Escherichia coli, C600, manifestent un curieux cas de pléiotropie : ils se laissent lysogéniser par des mutants «clairs » du bactériophage λ, incapables de lysogéniser la souche mère dans les mêmes conditions. Cette propriété ne paraît se manifester que vis-à-vis des mutants clairs à régulation thermosensible ; les souches lysogènes obtenues s'induisent à température élevée (≥40°). 2. Certaines mutations bactériennes du type suppresseur (sélectionnées pour la suppression de la dépendance de la streptomycine) modifient la réponse de la bactérie vis-à-vis de mutants clairs appartenant au différentes unités fonctionnelles connues. L'effet est, en général, sensiblement plus accusé à haute (40°) qu'à basse (30°) température, et les bactéries isolées à partir des plages de lyse troubles ne paraissent pas lysogènes stables.