Le réchauffement climatique au XXIe siècle. Causes et conséquences

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2005

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André Léon Berger, « Le réchauffement climatique au XXIe siècle. Causes et conséquences », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, ID : 10.3406/barb.2005.28496


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L'accumulation de gaz carbonique dans l'atmosphère due à l'utilisation des combustibles fossiles pour la production d'énergie , le rejet d'autres gaz en traces qui sont susceptibles de modifier le bilan radiatif du système climatique, le déboisement intensif des forêts, et la modification artificielle du sol liée à l'explosion démographique et requise par une production alimentaire toujours accrue sont autant de facteurs qui font que l'Homme devient un élément important agissant progressivement, mais sûrement, sur l'évolution du climat des prochaines décennies. Les études effectuées par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat montrent que, selon les scénarios, le réchauffement global d'ici la fin du XXIe siècle serait compris entre 1,4 et 5,8°C. Ce réchauffement serait accompagné d'une hausse du niveau des mers comprise entre 9 à 88 cm et d'une intensification du cycle hydrologique. En Europe, on s'attend à ce que la température augmente d'environ 3 à 4°C au cours des 100 prochaines années. Dans le nord de l'Europe, les précipitations augmenteraient de 1 à 2% par décennie tandis que dans le sud, les étés deviendraient plus secs et les hivers plus humides. Ces changements entraîneraient une modification profonde des zones climatiques actuelles et par voie de conséquences des climats régionaux et de l'infrastructure agricole, économique et sociale qui leur est associée. En Belgique, les émissions de gaz à effet de serre sont déjà bien au-dessus de l'objectif de Kyoto (en 2003, 8,1 millions de tonnes de CO2 équivalent) et les prévisions de l'Agence Européenne de l'Environnement (2005) mon- trent que d'ici 2010 nous dépasserons notre objectif de quelque 15,2 millions de tonnes. Si les pénalités prévues à l'heure actuelle pour les années après 2010 pour non-respect des quotas alloués se matérialisent (par exemple à 10 € la tonne de CO2 excédentaire), cela coûtera à la Belgique 152 millions d'Euros par an. De quoi s'interroger sur la politique actuelle d'abandon du nucléaire.

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