Recherches sur les vitesses radiales résiduelles des étoiles. Ellipsoïdes de vitesses, gradient de température de la voie lactée

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1931

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Henri Mineur, « Recherches sur les vitesses radiales résiduelles des étoiles. Ellipsoïdes de vitesses, gradient de température de la voie lactée », Bulletin astronomique, Observatoire de Paris (documents), ID : 10.3406/bastr.1931.14052


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Résumé Fr

Ce travail fait suite à l’étude des vitesses radiales d’ensemble des étoiles publiée dans le Bulletin astronomique (t. VI, fasc. IX, p. 355). Nous étudions cette fois les vitesses radiales résiduelles. I. Nous établissons d’abord les expressions analytiques des cor¬ rections à apporter aux résultats de l’analyse sphérique des vitesses résiduelles pour tenir compte des termes dus à la rotation galactique ; ces corrections tont pour effet d’augmenter très légère¬ ment la longitude du vertex. II. Nous faisons une application numérique en divisant ; les étoiles en sept groupes d’après leurs distances au Soleil et leur type spectral. Entre autres résultats, nous trouvons que la figure des vitesses des étoiles B est légèrement ellipsoïdale, le vertex correspondant a pour longitude 295°. III. Nous cherchons si la température de la Voie lactée assimilée à un gaz est la même en tous ses points, ou s’il existe un gradient de température. Le résultat obtenu à ce sujet reste douteux, car les valeurs obtenues pour ce gradient sont presque toutes de l’ordre de leurs erreurs quadratiques moyennes. On peut seulement conclure que la Voie lactée est en équilibre isotherme ou que sa température va en augmentant vers la longitude 13o°, donc lorsqu’on s’éloigne du IV. En étudiant la .vitesse résiduelle moyenne des étoiles éloignées en fonction de la longitude nous avons retrouvé une courbe trilobée ou en forme de rognon déjà signalée par Strômberg (Mount • Wilson Contributions , n° 444, p. 27, et Astroph vsical Journal , vol. XLVII, 1918). Nous saisissons avec le plus grand plaisir l’occasion de remer¬ cier M. Jules Baillaud, astronome à l’Observatoire de Paris, qui. malgré l’abondance du travail au service de la Carte du Ciel, a mis à notre disposition Mademoiselle Delaveau, auxiliaire à l’Observatoire ; par cette aide matérielle et par les encouragements qu’il nous a prodigués il a contribué à l’accomplissement de ce travail. Nous remercions également Mademoiselle Delaveau qui a calculé et classé les vitesses résiduelles des étoiles et a accompli cette lâche avec beaucoup de soin et d’intelligence.

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