Réflexions sur l’épizootiologie de la babésiose bovine européenne à Babesia divergens

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1980

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P. Morel, « Réflexions sur l’épizootiologie de la babésiose bovine européenne à Babesia divergens », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.3406/bavf.1980.7453


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Résumé En Fr

Babesia divergens is likely to possess a great number of antigenically different strains, the respective scale of extension of which is a function of the sédentarisation degree of the cattle. Between the local unities of husbandry, every moving of livestock entails a clinical risk of reinfection by an heterologous strain. The sensibility of the dairy or meat cattle races is high, it could explain the severity of the initial infections or relapses. The numerical importance of the Ixodes riciaus populations on the cattle is not likely to be very high, especially the infestation indices by nymphs could be very low, as well as the infection rates of them by B. divergens ; it would explain the infection risks at every age So one is led at last to suppose that the cattle babesiosis in the great French breeding areas shows an enzootical situation of instability, where the establishment of a premunity does not usually achieve in the calf.

Babesia divergens possède vraisemblablement un très grand nombre de souches antigéniquement différentes, dont l'échelle d'extension de chacune est fonction du degré de sédentarité du cheptel. Entre les unités locales d'élevage, tout déplacement d'animaux comporte un risque clinique de réinfection par souche hétérologue. La sensibilité des races bovines grandes laitières ou bouchères est élevée, ce qui explique la gravité des infections initiales ou des rechutes. L'importance numérique des populations d'Ixodes ricinus, parasites des bovins, ne doit pas être très élevée, en particulier, les indices d'infestations par les nymphes seraient très faibles, ainsi que les pourcentages d'infection de ces dernières par B. divergens ; ceci expliquerait les risques d’infection à tout âge. On est conduit à supposer finalement que la babésiose bovine dans les grandes régions d'élevage français présente une situation enzootique instable, où l’instauration d’une prémunition ne se réalise habituellement pas chez le veau.

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