Un compte de l'hôtel de Marie d'Anjou, reine de Majorque, retirée en Provence

Fiche du document

Date

1988

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Motel Hôtel

Citer ce document

Alain Venturini, « Un compte de l'hôtel de Marie d'Anjou, reine de Majorque, retirée en Provence », Bibliothèque de l'École des chartes, ID : 10.3406/bec.1988.450491


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Alain Venturini, Un compte de l'hôtel de Marie d'Anjou, reine de Majorque, retirée en Provence. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. 146, 1988, p. 69-129. La redécouverte, dans un rationnaire de la chambre des comptes de Provence, d'un compte de l'hôtel de Marie d'Anjou, « jadis reine de Majorque », pour une année allant du 1er septembre 1340 au 31 août 1341, a conduit à s'attacher, grâce aux données fournies par les archives des comtes de Provence, de la Couronne d'Aragon et des rois de Majorque, à préciser la biographie d'un personnage mal connu, entre son mariage avec Sanche de Majorque en juillet 1304 et son décès en Provence, à Barjols, vers la fin de 1346. Le compte lui-même, dont sont d'abord étudiés l'aspect matériel et la forme après qu'aient été donnés les éléments d'histoire monétaire des Etats angevins nécessaires à son utilisation, peut être exploité comme source complémentaire de l'histoire de l'alimentation en Provence au bas Moyen Age, traitée naguère par Louis Stouff. En effet, bien qu'il ne permette guère d'études quantitatives et qu'il ne fasse pas connaître les plats confectionnés par le cuisinier de l'hôtel, ce compte, seul budget alimentaire laïc connu à ce jour, tout en confirmant largement l'étude de L. Stouff, apporte quelques nuances à ce qui pouvait transparaître de l'alimentation de l'aristocratie provençale à travers un corpus documentaire exclusivement ecclésiastique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en