Les actes établis par la chancellerie royale sous Philippe Ier

Fiche du document

Date

1989

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.

Résumé Fr

Olivier Guyotjeannin, Les actes établis par la chancellerie royale sous Philippe ler. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. 147, 1989, p. 29-48. L'analyse faite par Maurice Prou des diplômes de Philippe Ier a posé un jalon essentiel dans l'étude de la chancellerie royale, en dégageant des critères rigoureux pour lui attribuer ou non la rédaction de chacun des actes. Cette base, révisée à l'occasion, permet de tenter une appréciation d'ensemble de l'activité de la chancellerie (au minimum 0,94 acte conservé par an, soit le double du règne précédent) et de ses méthodes de travail, plus particulièrement de l'évolution du formulaire. Les innovations majeures dont on crédite le règne (corroboration et souscription des grands officiers, apparition du mandement) doivent être ainsi revues à la lumière des actes des règnes précédents. Il en ressort, en dépit de l'accroissement des effectifs de la chancellerie, une grande continuité des pratiques (largement réticentes, sauf pendant la régence, à la souscription de tiers), du formulaire (où le diplôme capétien classique se fixe au terme d'une lente sédimentation) et de l'idéologie royale, dont des traces ténues transparaissent dans les actes et où la confusion entre chancellerie et chapelle joue toujours un rôle prédominant.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en