L’évolution de l’écriture épigraphique en France au Moyen Âge et ses enjeux historiques

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2007

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Résumé De En Fr

Trotz beachtlicher Fortschritte der mittelalterlichen Epigraphik in Frankreich, insbesondere im Hinblick auf die Anzahl der Editionen und Rekonstruktionen der Inschriften, hat bislang noch keine Synthese zur Paläographie der Inschriften die inzwischen in die Jahre gekommene von Paul Deschamps (1929) zu ersetzen vermocht. Ebenso fehlt es an regionalen Synthesen, die vergleichbar wären mit denjenigen, die in Deutschland erstellt wurden. Zwischen dem 6. und dem 15. Jahrhundert entwickeln sich die Form der Buchstaben, der Gebrauch der Zeichensetzung, das Layout und die künstlerische Ausgestaltung der Inschriften, Bildhauereien etc., und zwar nach wechselnden Kriterien: Wir können beobachten, dass sich derWunsch nach Lesbarkeit (sichtbar etwa in Karolingerzeit mit seinen «klassischen» Formen) und der nach Ästhetik (verkörpert beispielsweise durch die freieren Formen der ornamentalen Erneuerung in der romanischen Zeit) entweder gegenüberstehen oder vereinbar gemacht werden. Die vorliegende Studie thematisiert neben der Beschreibung graphischen Haupteigenschaften jeder Epoche deren historischen Kontexte (kulturell, sozial und politisch), in die die Inschriften eingebunden sind. Deren Entwicklung verläuft zum Teil parallel zu den Manuskriptschriften, zum Teil aber, aufgrund der Tatsache, dass die Inschriften sich an ein größeres Publikum wenden, auch eigenständig.

other materials all developed according to changing factors: the interplay of concepts of legibility and stylistic trends led to results as different as the revival of «classical» letter forms in the Carolingian period and the more innovative letter forms and ornaments of Romanesque scripts. Besides analysing the main features of scripts over the centuries, this study outlines some historical considerations (e. g. cultural, social or political) linked with epigraphic writing. Its development partly parallels that of display scripts in manuscripts, but it also has its own peculiarities, determined by the fact that inscriptions are aimed at a wider audience.

Malgré une avancée notable de l’épigraphie médiévale en France depuis une quarantaine d’années, surtout en ce qui concerne le nombre des inscriptions publiées et reproduites, aucun travail d’ensemble sur la paléographie des inscriptions n’est venu remplacer l’étude déjà ancienne (1929) de Paul Deschamps; on manque aussi bien de synthèses régionales comparables à celles qui ont été menées en Allemagne. Entre le vie et le xve siècle, la forme des lettres, l’usage de la ponctuation, la mise en page, le décor même de l’écriture ont évolué dans les inscriptions, lapidaires et autres, en fonction de critères changeants: on y voit notamment s’accorder ou s’opposer l’exigence de lisibilité et la recherche esthétique, qui se traduisent tantôt par le retour à des formes «classiques», comme à l’époque carolingienne, tantôt par de plus libres innovations morphologiques ou ornementales, comme à l’époque romane. Outre la description des principales caractéristiques graphiques de chaque époque, la présente étude évoque les enjeux historiques (culturels, sociaux ou politiques, par exemple) qui sous-tendent l’écriture épigraphique. Son évolution est en partie commune à l’écriture d’apparat des manuscrits, mais en partie singulière, déterminée par le fait que les inscriptions s’adressent à un public autrement plus large.

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