Les ponts en pierre du Cambodge ancien

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2000

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Bruno Bruguier, « Les ponts en pierre du Cambodge ancien », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, ID : 10.3406/befeo.2000.3490


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Résumé En Fr

Bruno Bruguier The stone bridges of Ancient Cambodia National development or military control? With their scattered layout and profane nature, the stone bridges of Ancient Cambodia hold a particular position among the very numerous archaeological vestiges inherited from the Khmer civilisation. In order to analyse them better, we first attempted precisely to locate these works and to draw up a map showing their geographical distribution in the empire. It enabled us to note that all the stone bridges had been built within a radius of about a hundred kilometers around Angkor, along the four main communication routes. We then noticed that they were of course meant to enable the crossing of the rivers but also to ensure the drainage of the fields located up-stream from the causeways. These first conclusions, as well as underlining the existence of Royal foundations (rest houses, hospitals...) immediately close to the largest bridges, enabled us to suggest that they were probably built to make it easier for the army to move or respond to strategic imperatives rather than to foster economic development.

Bruno Bruguier Les ponts en pierre du Cambodge ancien Aménagement ou contrôle du territoire ? Du fait de leur dissémination et de leur caractère profane, les ponts en pierre du Cambodge ancien occupent une place particulière parmi les très nombreux vestiges archéologiques légués par la civilisation khmère. Pour mieux les appréhender, nous nous sommes tout d'abord attaché à localiser ces ouvrages et à établir la carte de leur répartition dans l'empire. Ceci nous a conduit à noter que tous les ponts en pierre avaient été construits dans un rayon d'une centaine de kilomètres autour ď Angkor, le long des quatre grandes voies de communication. Dans un deuxième temps, nous avons pu constater qu'ils étaient bien sûr destinés à permettre le franchissement des rivières, mais aussi à assurer le drainage des plaines situées en amont des chaussées. Ces premières conclusions et la mise en évidence de fondations royales (gîtes d'étape, chapelles des hôpitaux...), situées à proximité immédiate des grands ponts, nous ont permis d'avancer l'hypothèse que leur finalité était probablement plus de faciliter les déplacements de l'armée khmère en toute saison et de satisfaire à des impératifs stratégiques que de répondre à des considérations économiques.

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