An Adapted Metrical Unit in Tamil Bhakti Literature

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2018

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Lynn Marie Ate, « An Adapted Metrical Unit in Tamil Bhakti Literature », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, ID : 10.3406/befeo.2018.6268


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Résumé En Fr

During the Bhakti Period in Tamil literature (6th–9th c.), new meters emerged in which the line structures were based on patterns of metric feet. Observations leading to this paper indicate that these developments were accompanied by additional allowances in the deeper structure of the nirai-y-acai, one of the Tamil metrical units within a foot, specifically allowing within lines of patterned meter the use of a shortened ‘ai’, as well as insertion of semi-vowels and nasals, without impacting syllable length and the functionality of the nirai-y-acai. Meters used during the Bhakti Period demonstrate separate, but parallel, systems of prosody characterized, in part, by the varied provisions for the nirai-y-acai. Several individual poets were facile in both patterned meters and linkagebased meters, skillfully maintaining their discrete features and metric requirements.

Pendant la période de la littérature tamoule qui voit l’avènement de la littérature dévotionnelle dite de la Bhakti (VIe-IXe siècles), on assiste à l’émergence de mètres nouveaux qui se caractérisent par le fait que tous les vers (aṭi) d’une même strophe sont construits sur la même formule qui peut être, par exemple, mā viḷam viḷam viḷam. Les données d’observation sur lesquelles cet article est fondé indiquent que, de façon concomitante à l’utilisation de ces formules métriques, on constate un plus grand degré de liberté dans la définition du nirai-y-acai, qui est l’un des deux constituants de base au moyen desquels sont construits les « pieds » (cīr-s) dont sont faits les « vers » (aṭi-s), lesquels sont groupés en strophes. Plus précisément, ces degrés de liberté mettent en jeu l’utilisation du /ai/ réduit (aikārak kuṟukkam) et, surtout, la présence occasionnelle de semi-voyelles et de nasales après la première voyelle du nirai-y-acai, qui peut ainsi prendre la forme (C)V̆(X)CV(C), en plus de sa forme normale (C)V̆CV(C). On constate ainsi pendant la période de la Bhakti, la coexistence de deux systèmes parallèles de prosodie, dont chacun a ses propres normes concernant le nirai-y-acai. Plusieurs des poètes de cette période étaient également à l’aise dans les mètres nouveaux (basés sur les formules métriques) et les mètres de la période précédente, qui sont, quant à eux, basés sur la notion d’entrave (tamoul taḷai), où l’enchaînement des pieds (cīr) d’un vers (aṭi) est soumis à des contraintes spécifiques.

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