Les relations entre psychologie génétique et psychologie différentielle. II. L'analyse d'un test opératoire, l'E.C.D.L.

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1985

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Hervé Londeix, « Les relations entre psychologie génétique et psychologie différentielle. II. L'analyse d'un test opératoire, l'E.C.D.L. », L'Orientation scolaire et professionnelle (documents), ID : 10.3406/binop.1985.3938


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Résumé Fr

L'approche psychométrique du développement opératoire repose sur la possibilité d'analyser des comportements individuels nombreux, recueillis dans des situations représentatives de plusieurs domaines de la connaissance, selon un modèle théorique homogène et unidimensionnel. La psychologie génétique fournit des critères généraux d'interprétation des caractéristiques formelles de l'action mais ne démontre pas, sinon sur un plan logique ou «épistémique», que la dimension opératoire de la pensée soit, entre 11 et 15 ans, le motif central et l'unique voie de développement, ni, par conséquent, que la description procédurale et structurale qu'elle en donne puisse être généralisée à tous les sujets et à toutes les situations, fussent-elles isomorphes. Aussi, plutôt que d'appliquer sans reconstructions préalables une codification de la performance en stades, avons-nous choisi d'examiner les tests opératoires, et notamment l'un d’eux, l'E.C.D.L., sous l'angle de l'homogénéité intra et interindividuelle des réponses, d'utiliser pleinement les possibilités qu'il offre d'une étude quantitative et différentielle des opérations. Notre exposé s'inscrit dans la lignée des travaux - ceux de F. Longeot et de J. Lautrey pour ne citer que nos références fondamentales - qui traitent des transformations intellectuelles à partir desquelles un individu résout un problème dont la structure formelle est connue a priori, de leur généralisation horizontale et verticale, de l'organisation d'ensemble qu'elles forment entre elles aux différentes étapes du développement. Il s'agit d'étudier les conditions d'une interprétation structuraliste du développement cognitif, capable d'expliquer les différences observées dans la mise en œuvre des opérations. Ce sont d'abord des différences dans les procédures utilisées pour résoudre un même problème, dans les voies empruntées pour traiter des épreuves logiquement hiérarchisées. Nous examinons à ce sujet les stratégies de réponse d'élèves de 5e et de 4e en logique des propositions et dans le domaine de la formation des coordonnées spatiales. Ce sont aussi des différences dans l'organisation de la pensée, aussi avons-nous cherché à extraire, par l'analyse statistique des données, les classes d'équivalence et les subordinations qui gouvernent l'ensemble des items de l'E.C.D.L. et éprouvé le modèle unidimensionnel auquel cette épreuve est supposée obéir par l'analyse factorielle des correspondances.

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