Lire-écrire pour étudier à l’université : une approche comparative franco-allemande

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1998

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Eva Louvet-Schmauss et al., « Lire-écrire pour étudier à l’université : une approche comparative franco-allemande », L'Orientation scolaire et professionnelle (documents), ID : 10.3406/binop.1998.1257


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Résumé En Fr

The purpose of our study was to analyze students’ reading and writing abilities in order to explain success and failure at the university. Our study was conducted with French and German students because of the differences and distinctive features concerning the studies in these two countries. A survey was completed by 157 psychology freshmen (83 French and 74 German). A typological analysis shows three different types of students associated to nationality and social class : a student who reads and writes little, a student who reads and writes when it seems necessary to pass the examinations and a student who reads and writes a lot and with great pleasure. These results lead to reflections on literacy acquisition in societies that increasingly require higherprofessional qualifications and, consequently insist on the democratization of university studying.

L’objectif de notre recherche consiste à analyser les pratiques lecturales et scripturales des étudiants afin de mieux comprendre la réussite et l’échec à l’université. L’étude intègre à la fois des étudiants français et allemands en raison des spécificités au niveau de l’organisation des études universitaires dans les deux pays considérés. Notre enquête a été réalisée auprès de 157 étudiants (83 français et 74 allemands), inscrits en première année de psychologie. Une analyse typologique (par classification hiérarchique descendante) fait apparaître trois grands profils contrastés de lecteurs-scripteurs associés à la nationalité et au milieu social : les «non-pratiquants», les «utilitaristes» et les «hédonistes». Ces résultats débouchent sur une série d’interrogations à propos des modes d’initiation familiaux et scolaires à l’écrit et de leurs enjeux par rapport à une formation universitaire dans des sociétés qui exigent des qualifications professionnelles de plus en plus élevées et qui, par conséquent, posent comme nécessaire une certaine démocratisation des études supérieures.

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