1999
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Ginette Francequin, « L’aide psychologique aux étudiants », L'Orientation scolaire et professionnelle (documents), ID : 10.3406/binop.1999.1305
Depuis les années 1930, la santé des étudiants préoccupe les instances décisionnelles du monde de l’éducation. Dans les années 50, la médecine préventive se trouve désarmée face aux troubles psychologiques des étudiants avec le sentiment que leurs difficultés sont économiques, affectives, intellectuelles avec des interactions. Elle ne peut compter que sur de petits réseaux. En effet à cette époque n’existent de manière spécialisée que la consultation de l’Élan et celle de l’hôpital Rousselle, la consultation de l’Institut de psychanalyse, celle de l’orientation professionnelle du B.U.S. (Bureau Universitaire de Statistique) et l’Hôpital de la Cité Universitaire. Par ailleurs, aucune enquête épidémiologique n’est menée. De ces besoins naissent dans les années 55 les B.A.P.U. (Bureau d’aide psychologique Universitaire) et la Clinique Dupré à Sceaux. La question est remise à l’ordre du jour dans les années 90. L’article expose les problèmes de l’aide psychologique aux étudiants, tels qu’ils sont perçus aujourd’hui. A partir du recensement des structures existantes dans et hors universités est présentée l’évolution des services d’aide psychologique et les créations récentes, en dehors des ressources que peuvent offrir les structures des professionnels en ville, ouvertes à tous.