Apport de l'anthropologie aux enquêtes épidémiologiques : le cas du cancer du rhino-pharynx

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1988

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Annie Hubert et al., « Apport de l'anthropologie aux enquêtes épidémiologiques : le cas du cancer du rhino-pharynx », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, ID : 10.3406/bmsap.1988.1656


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Résumé En Fr

ANTHROPOLOGY AND EPIDEMIOLOGY : THE CASE OF NASOPHARYNGEAL CANCER Summary. — Nasopharyngeal carcinoma (NPC) has a high incidence among North Africans, Eskimos and Southern Chinese. Searching for possible environmental factors related to the aetiology of this tumor, anthropological pilot studies have been carried out among these three groups. It provided detailed background data on food habits and life style and led to the formulation of hypotheses to be tested by classic epidemiological case/control studies. Common points in food habits were established and a collection of representative food samples was made and analysed for the presence of volatile nitrosamines, other genotoxins and Epstein-Barr virus reactivants. Volatile nitrosamines and EBV reactivants were found in significant amounts in common foods consumed frequently from weaning onwards, among all three high risk groups for NPC.

. — Le cancer du rhino-pharynx (NPC) a une haute incidence chez les Maghrébins, les Eskimo et les Chinois Han du Sud de la Chine. Des enquêtes anthropologiques parmi ces trois groupes ont été réalisées dans le but de définir un ou des facteurs environnementaux, liés à l'alimentation et au mode de vie et qui pourraient intervenir dans l'étiologie de cette tumeur. Ceci a permis la collecte de données de base à partir desquelles nous avons formulé une hypothèse impliquant des aliments. Des facteurs communs ont été mis à jour, pour les trois groupes, dans des spécimens alimentaires représentatifs collectés et analysés. On y a détecté la présence de nitrosamines volatiles, à des taux significatifs (les mêmes pour les trois populations), ainsi que les réactivants du virus Epstein- Barr. L'hypothèse formulée, de facteurs communs dans l'alimentation, est aujourd'hui testée par des enquêtes cas/témoins.

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