1994
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Catherine Hänni, « Utilisation de l'ADN ancien en anthropologie », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, ID : 10.3406/bmsap.1994.2382
. — La découverte de la persistance d'ADN dans les restes anciens a permis d'avoir directement accès au génome d'espèces ou de populations disparues. Dans cette revue, nous présentons tout d'abord les conditions de conservation de l'ADN au cours du temps ainsi que les substrats et les environnements favorables. Certains problèmes techniques spécifiques de la récupération d'ADN ancien (quantité d'ADN, contaminations, présence d'un inhibiteur de la PCR. . .) sont abordés. Les applications possible de l'étude de l'ADN ancien en anthropologie sont ensuite présentés : reconnaissance individuelle des individus, détermination de leurs liens de parenté, détermination du sexe, étude des migrations humaines, origine des maladies infectieuses ou domestication.