Analyses chimiques triacides des céramiques archéologiques

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1974

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Ginette Aumassip et al., « Analyses chimiques triacides des céramiques archéologiques », Bulletin de la Société préhistorique française, ID : 10.3406/bspf.1974.8285


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. — L'analyse chimique, en céramologie archéologique, se pratique depuis longtemps, mais soulève volontiers des objections de la part des interprétateurs. Pourtant l'application des méthodes classiques d'analyse des silicates (attaque triacide, fusion alcaline), moyennant l'exploitation des résultats par des graphiques dits « hexagonaux », mis au point pour d'autres besoins, permet : — de se prononcer sur la nature minéralogique, voire la provenance probable de la matière première fondamentale (argiles communes, divers types d'altérites, parfois limons siliceux, rarement des marnes) ; — de se faire une idée sur le ou les dégraissants intentionnellement ajoutés ; — parfois, dans les cas simples, d'identifier couvertes et engobes. Cette méthode, combinée à l'étude microscopique de lames minces et à l'étude de l'évolution des couleurs entre 105°, 600° et 1 000 °C, permet aussi, à titre d'exemples : 1— de séparer dans un lot hétérogène des poteries récentes, subrécentes et préhistoriques (cas du gisement précolombien du Mahury, Guyane française) ; 2 — de distinguer deux types de poteries dans un même gisement néolithique de tradition capsienne (Hassi-Mouillah, près de Ouargla, Sahara), l'une fabriquée avec de la matière première locale, l'autre venue d'ailleurs ; 3 — de discerner certains éléments de la technologie ancienne à propos de céramique proto-historique (âge du bronze, Cubzac-les-Ponts, Gironde) et de poteries romaines sigillées (Graufesenque, Aveyron et Volu- bilis-Lixus au Maroc) ; 4 — de retrouver, par superposition de cultures, inscrites dans la facture de poteries africaines, une partie de l'histoire du peuplement local (cas du Massif de Tinguelin, Cameroun septentrional).

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