1969
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Fabien Cesbron et al., « Une nouvelle espèce minérale : la marthozite. Uranyl˗sélénite de cuivre hydraté », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1969.6357
La marthozite, trouvée dans la zone d'oxydation du gisement cupro˗cobaltifère de Musonoï au Katanga, est orthorhombique, groupe spatial Pnma ou Pn2₁a, avec a = 16,40, b = 17,20 et c = 6,98 Å. Les raies principales du diagramme de poudre sont : 8,65 mF (020) ; 8,23 FFF (200) ; 4,44 mF (031) ; 3,50 F (002) ; 3,42 mF (102) ; 3,22 FF (022) ; 3,09 FFF (051) ; 3,02 F (431, 222) ; 2,900 FF (251). L'analyse chimique donne : SeO₂ : 23,7 ; UO₃ : 60,5 ; CuO : 4,3 ; H₂O : 10,7 ; total : 99,2. Elle conduit à la formule Cu (UO₂)₄ (SeO₃)₄(OH)₂ 10H₂O avec Z = 3 pour une densité égale à 4,4. Cette formule est assez peu satisfaisante, la symétrie nécessitant un nombre pair d'atomes de Cu dans la maille. Au lieu de Cu₃ (UO₂)₁₂ (SeO₃)₁₂ (OH)₆ 30H₂O, le contenu de la maille pourrait s'écrire : Cu₄ (UO₂)₁₂ (SeO₃)₁₂ (OH)₈ 28H₂O, les rapports moléculaires théoriques étant satisfaisants, excepté pour Cu. La marthozite se déshydrate à la température ordinaire pour donner une phase « méta » orthorhombique avec a = 15,80, b = 17,20 et c = 6,98 Å. Par chauffage à 70° C on obtient une phase monoclinique maclée. Les cristaux vert jaunâtre, sont applatis suivant (100) ; les formes dominantes étant (100), (011), (010) et (2-30). Le clivage (100) est parfait et (010) imparfait. Biaxe négatif avec 2V = 39°. Le nom est donné en l'honneur de A. Marthoz.