1976
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Georges Calas et al., « Utilisation de la spectrométrie infrarouge pour l'étude des inclusions fluides des minéraux : intérêts et limites », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1976.7044
La spectrométrie infrarouge permet de détecter in situ et rapidement la présence des principaux constituants des inclusions fluides : eau, gaz carbonique et matières organiques, ainsi que d'en estimer les proportions relatives. Elle permet, d'autre part, d'évaluer l'importance volumétrique de ces inclusions dans le minéral. L'intérêt pour l'étude de la croissance de cristaux naturels est soulignée, mais les limites de la méthode sont nombreuses, liées principalement à l'absorption intrinsèque de la grande majorité des minéraux (mis à part les halogénures naturels), dont le spectre d'absorption peut masquer une grande partie de celui des inclusions.