Étude expérimentale de lépidolites trioctaédriques hydroxylées

Fiche du document

Date

1979

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Sujets proches Fr

RN 7439-93-2

Citer ce document

Jean-Louis Robert et al., « Étude expérimentale de lépidolites trioctaédriques hydroxylées », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1979.7245


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The extent of the solid solutions between phlogopite and each one of the three trioctahedral lepidolitic end-members — taeniolite, trilithionite, and polylithionite — has been determined experimentally as a function of temperature, between 400° C and 900° C, under a water pressure of 2 kbar. This study shows that none of the OH-lepidolitic end-members is stable under the chosen experimental conditions. The extent of the solid solutions studied decreases when temperature increases. The changes in the cell dimensions point out the octahedral position of lithium. The decrease of d005 and d060 with the lithium contents may be written as : d005 (Â) = 2.033 — 0.4135 • 10-6X d060 (A) = 1.535 — 1,235 • 10-6 X where X is the Li content (in p. p. m.). These two relations are valide for the three series of lepidolites. The stability at high temperature of a lithium rich mica, containing a large amount of vacant octahedral site is suspected, the composition of this micas beeing close to the join taeniolite-tetrasilicic magnesium mica.

On a étudié l'étendue des solutions solides entre la phlogopite et trois pôles lépidolitiques trioctaédriques hydroxylés — la taeniolite, la trilithionite et la polylithionite — en fonction de la température, entre 400° C et 900° C, sous une pression d'eau de 2 kbar. On observe qu'aucun des trois pôles lépidolitiques n'est stable dans les conditions expérimentales adoptées. L'étendue des solutions solides étudiées croît lorsque diminue la température de synthèse. L'évolution des paramètres cristallographiques traduit nettement la fixation du lithium dans la couche octaédrique. Pour chacune des deux distances réticulaires mesurées, l'évolution en fonction de la teneur en lithium se fait avec la même pente dans les trois séries selon les réactions : d005 (À) = 2,033 — 0,4135 •10-6 X d060 (À) = 1,535 — 1.235 • 10-6 X où X est la teneur en lithium du mica exprimée en p. p. m. On soupçonne, enfin, l'existence à haute température d'un mica lithique lacunaire, proche du joint taeniolite -mica tétrasilicique magnésien.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en