The composition of Ni-sulfide ores : constraints on ore genesis

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1979

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Anthony Naldrett et al., « The composition of Ni-sulfide ores : constraints on ore genesis », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1979.7295


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Résumé En Fr

A technique for the analysis of P. G. E. + Au, recently developed at the University of Toronto, has been used to study the P. G. E. content of nine deposits, five of these from Ontario. These studies approximately quadruple data on P. G. E. previously available in the literature. When P. G. E. content in 100 % sulfides are normalised with respect to chondritic abundances, it is seen that komatiite-related deposits are characterized by flat profiles (low [Pt + Pd]/[Ru + Ir + Os] ratios), similar to chondrites, while gabbro-related deposits have steep profiles with high (Pt + Pd) /[Ru + Ir + Os) ratios. This is attributed to the amount of mantle olivine incorporated in the host silicate magmas on mantle melting — the komatiite magmas having a P. G. E. content much closer to that of its source, the mantle. While the (Pt + Pd) /(Ru + Ir + Os) ratios are characteristic of the two magmatic associations, the absolute levels of P. G. E. are not, varying by 4 orders of magnitude between the Merensky Reef and the Montcalm (Timmins) deposit. Variations of this type are explicable in terms of the genesis of the ore, in particular both the quantity of sulfide that has separated from any given magma during its crystallization before the stage at which the ore separates and also the amount of sulfide that reacts and scavenges metals from any given mass of magma.

Une technique analytique permettant le dosage des métaux de la mine du platine (M. M. P.) et de l'or, récemment mise au point à l'université de Toronto, a été utilisée pour étudier les teneurs des minerais provenant de neuf gisements dont cinq situés dans l'Ontario. Ces travaux quadruplent approximativement les données sur les M. M. P. disponibles jusqu'alors dans la littérature. Lorsque le contenu en M. M. P. exprimé par rapport à une composition totale sulfurée est normalisé pour comparaison avec les abondances chondritiques, on constate que les gisements liés aux komatiites sont caractérisés par des profils plats (faibles rapports (Pt + Pd)/(Ru + Ir + Os)) analogues à ceux des chondrites, tandis que ceux liés aux gabbros présentent des profils à forte pente (rapports (Pt + Pd)/(Ru + Ir + Os) élevés). Ceci est attribué à l'incorporation d'olivine mantellique dans les magmas silicatés dérivant de la fusion pyrolitique — les magmas komatiitiques ayant une teneur en M. M. P. très proche de celle de leur source, le manteau. Tandis que les rapports (Pt + Pd)/(Ru + Ir + Os) sont caractéristiques des deux associations magmatiques, les teneurs elles-mêmes en M. M. P. ne le sont pas et varient considérablement entre deux gisements de même affiliation : quatre puissances de 10 entre le Merensky Reef et Montcalm (Timmins), par exemple. De telles variations s'expliquent génétiquement et, notamment, en fonction de la quantité de sulfures individualisés hors de n'importe quel magma pendant sa cristallisation avant le stade de la séparation des minerais et, d'autre part, de la quantité de sulfures susceptible de réagir et d'épuiser en métaux toute masse donnée de magma.

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