Ordre et désordre dans l'empilement des feuillets de phyllosilicates 2 : 1 hydratés

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1980

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Cristina de La Calle et al., « Ordre et désordre dans l'empilement des feuillets de phyllosilicates 2 : 1 hydratés », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1980.7359


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Résumé En Fr

In hydrated 2 : 1 phyllosilicates, the layer stacking depends mainly on the ability of the interlayer space to induce, or not, long-or short-range order. One threedimensional order can be observed (in two water layer Ca-or Na-vermiculite) when peculiar water polyedra maintain the ditrigonal cavities facing each other. The other hydrated vermiculites tend to adopt semi-random stackings : two (sometimes three) energetically equivalent arrangements of adjacent layers are encountered, at random. A disordered layer stacking can be obtained if the interlayer space is unable to complete a defined anchoring of the layers towards each other. Generally speaking, the layer stacking disorder increases when the interlayer cation or water molecule number decreases, and when negative charge is delocalized on the layer surface.

Dans les phyllosilicates 2 : 1 hydratés, les modes d'empilement des feuillets dépendent essentiellement de la capacité, pour les couches interfoliaires, d'induire un ordre à courte ou à longue distance. On rencontre un cas d'ordre tridimensionnel (vermiculite-Ca ou -Na à deux couches d'eau) quand la géométrie de certains polyèdres d'eau oblige les cavités ditrigonales à rester face à face. Les autres vermiculites, tant à une qu'à deux couches d'eau, tendent à constituer des empilements semi-ordonnés, présentant deux (parfois trois) dispositions relatives possibles pour deux feuillets contigus, ces configurations, énergétiquement équivalentes, étant distribuées au hasard. On obtient des états désordonnés lorsque la couche interfoliaire est incapable d'assurer un ancrage défini entre les deux feuillets adjacents. D'une façon générale, les empilements sont d'autant plus désordonnés que la couche interfoliaire contient moins de cations, moins de molécules d'eau, et que les charges négatives sont moins bien localisées à la surface des feuillets.

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