1982
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
François Fontan et al., « La natrodufrénite (Na, ⃞) (Fe+ + +, Fe+ + ) (Fe+ + +, Al)5 (PO4)4 (OH)6 • 2H2O, une nouvelle espèce minérale du groupe de la dufrénite », Bulletin de Minéralogie, ID : 10.3406/bulmi.1982.7623
La dufrénite de Rochefort-en-Terre, décrite par Lacroix (1910), est remarquable par sa teneur en Na qui justifie l'appellation : natrodufrénite marquant une nouvelle espèce. Ce minéral provient d'une couche de limonite où elle est associée à de la cyrilovite et de la goethite. Le diagramme de poudre est pratiquement identique à celui de la dufrénite de Wheal Phoenix. Pléochroïsme net : jaune (X), vert foncé (Z). Extinction droite ou presque, allongement positif, n'g = 1,775 ± 0,005, n'p = 1,765 ± 0,005. dmes = 3,20, dx = 3,23. Analyses chimiques par voie humide : Na₂O 2,36 ; CaO 0,14 ; FeO 0,42 ; Al₂O₃ 5,51 ; Fe₂O₃ 46,21 ; P₂O₅ 32,67 ; H₂O 13,04 ; total : 100,35. La formule structurale basée sur le type proposé par Moore (1970) est essentiellement : (Na,⃞) (Fe⁺⁺⁺, Fe⁺⁺) (Fe⁺⁺⁺, Al)₅ (PO₄)₄ (OH)₆ • 2 H₂O. Les courbes d'analyses thermiques, thermopondérales et différentielles sont données et discutées.