An Fe-Ti oxides-apatite-biotite (nelsonite) deposit related to the Costabonne granite, eastern Pyrénées, France

Résumé En Fr

In the lower part of the scheelite-bearing skarn complex of the Costabonne Peak, a dike-like body occurs consisting mainly of vanadiferous magnetite (up to 0.6 % V2O5), with inclusions of manganoan ilmenite (14 % MnO) in "trellis texture", spinel ((Fe,Zn)Al2O4), and more rarely garnet (alm. 30 %, gro. 50 %, spess. 10 %, and. 10 % with 0.20 % V2O5). This magnetite is associated with fluor-apatite, biotite and plagioclase (10-15 % anorthite). Another rock occurring at the eastern end of the dike shows an association of biotite (with up to 1.0% MnO), fluor-apatite, manganoan ilmenite (20% MnO), plagioclase (35 % anorthite) and accessory uraninite. This rock is partly metasomatized (new apatite-amphibole-pyroxene-garnet skarn). New data concerning the chemical composition of the minerals, with special references to the rare earth element (R.E.E.) pattern of apatite, leads us to propose a magmatic origin for these rocks, rather than the metasomatic one previously assumed. Liquid immiscibility between a granitoid melt of a calc-alkaline suite and an Fe-P-rich melt is a strong possibility. This assumption, tested on R.E.E. partitioning between magmas and minerals, seems to be verified at Costabonne.

A la base du complexe de skarns tungstifères du pic de Costabonne affleure un corps en forme de dike consistant en magnétite vanadifère (jusqu'à 0,6 % V2O5) contenant des inclusions d'ilménite manganésifère (14 % MnO) en "texture en treillis", de spinelle ((Fe,Zn)Al2O4) et plus rarement de grenat (alm. 30 %, gro. 50 %, spess. 10 %, and. 10 % avec 0,20 % V2O5). Cette magnétite est associée à de la fluor-apatite, du plagioclase (10-15 % anorthite) et de la biotite. A l'extrémité est du dike, on trouve une autre roche montrant l'association biotite (contenant jusqu'à 1 % MnO), fluor-apatite, ilménite manganésifère (20 % MnO), plagioclase (35 % anorthite) et uraninite accessoire. Cette roche est partiellement métasomatisée (formation d'un skarn à amphibole, pyroxène, grenat et nouvelle apatite). Ces nouvelles données sur la composition des minéraux et surtout sur la répartition des terres rares (T.R.) dans les apatites amènent à proposer une origine magmatique pour ces roches plutôt que métasomatique (anciennement retenue). Elles peuvent résulter d'un phénomène d'immiscibilité entre un liquide granitique et un liquide ferrobasaltique. Cette hypothèse, testée par le partage des terres rares (T.R.) entre magmas et minéraux, semble vérifiée à Costabonne.