La construction du château de Cormatin. Nouvelles approches sur l'historique des travaux, à propos de documents inédits relatifs à Guillaume Tabourot

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1996

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Henri-Stéphane Gulczynski, « La construction du château de Cormatin. Nouvelles approches sur l'historique des travaux, à propos de documents inédits relatifs à Guillaume Tabourot », Bulletin Monumental, ID : 10.3406/bulmo.1996.4512


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Die von Antoine du Blé und seinem Sohn Jacques in Auftrag gegebenen Arbeiten hielten sich zunächst an ein Projekt, das von dem Schloss von Ecouen beeinglusst war. Sie begannen zwischen 1607 und 1611 mit dem linken Flügel und den beiden anstossenden Pavillons und wurden um 1614 fortgeführt mit der östlichen Ummauerung. Zu dieser sollten auf der Grabenseite eine Zugbrücke, und auf der Hofseite ein monumentales Tor gehören, zu welchem Guillaume Tabouret, Amateurarchitekt aus Dijon, ein Modell im Kimpositstil lieferte. Zwischen 1615 und 1618 errichtete Jacques Gentillâtre den Nord-Ost Pavillon, den einzigen Teil des ganzen Gebäudes, den er sich selbst vorbehielt. Der hintere Hofflügel (der im 19. Jahrhundert sehr verändert worden ist) wurde zweifellos zwischen 1618 und 1620 erbaut, während der Hauptteil des rechten Flügels mit seiner Treppe auf vier Stützen und seinem Vorbau zwischen 1623 und 1625 ausgeführt wurde, und zwar unter der Leitung von Jean Braconnier, einem jungen Baumeister, der zwischen 1629 und 1644 nach Dijon berufen wurde, um dort mit Tabouret auf dem Bauplatz des Hôpital Général zusammen zu arbeiten. Die Rolle des letzteren muss entscheidend gewesen sein, denn er lebte, wie auch Jacques du Blé, im gesellschaftlichen Umkreis des Herzogs von Bellegarde, Statthalter von Burgund, und von Maria Medici. Dies erklärt zweifellos, dass das Westtor, der für die Galerie vorgesehene Bauschmuck (auf der Etage des Westflügels) und die Treppe von verschiedenen Anleihen beim Schloss von Blérancourt und beim Palais du Luxembourg zeugen, die beide von Salomon de Brosse, dem Architekten der Königinmutter, konzipiert worden waren.

At the outset, the work ordered by Antoine du Blé and his son Jacques conformed with a project inspired by the château d'Ecouen. Work began between 1607 and 1611 with the left wing and the two attendant pavillions. It continued around 1614 with the eastern enclosure, which was to include a drawbridge over the moat and a monumental doorway in the court, and for which Guillaume Tabourot, an amateur architect from Dijon, provided a composite model. Between 1615 and 1618, Jacques Gentillâtre built the northeast pavillion, the only part of the building that he reserved for himself. The wing at the end of the court (altered greatly in the nineteenth century) was undoubtedly built between 1618 and 1620, while most of the right wing, with its four-newel staircase and fore-structure, was realized between 1623 and 1625 under the direction of Jean Braconnier, a young mason called on to collaborate with Tabourot on the Hôpital général at Dijon from 1629 to 1644. The rôle of Braconnier must hâve been décisive because his work developed, like that of J. du Blé, in the entourage of the duke of Bellegarde, governor of Burgundy, and Marie de Medicis. This may well explain why the Porte O, the décoration anticipated for the old galery (on the first storey of the wing O), and the stairway reflect several borrowings from the château of Blérancourt and the Luxembourg palace, conceived by Salomon de Brosse, the architect of the queen mother.

Les travaux, commandés par Antoine du Blé et son fils Jacques, se conformaient d'abord à un projet inspiré du château d'Écouen. Commencés entre 1607 et 1611 avec l'aile gauche et les deux pavillons attenants, ils se poursuivirent vers 1614 avec la clôture orientale. Celle-ci devait comprendre un pont-levis côté douves et une porte monumentale côté cour, pour laquelle Guillaume Tabourot, architecte amateur dijonnais, fournit un modèle d'ordre composite. Entre 1615 et 1618, Jacques Gentil- lâtre édifia le pavillon nord-est, seule partie de l'édifice qu'il s'attribuait lui-même. L'aile en fond de cour (très altérée au XIXe siècle) fut sans doute bâtie entre 1618 et 1620, tandis que l'essentiel de l'aile droite, avec son escalier à quatre noyaux et son avant-corps, fut réalisé de 1623 à 1625 sous la direction de Jean Braconnier, jeune maçon appelé à collaborer avec Tabourot sur le chantier de l'Hôpital général à Dijon de 1629 à 1644. Le rôle de ce dernier a dû être décisif car il évoluait, comme J. du Blé, dans l'entourage du duc de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne, et de Marie de Médicis. Ceci explique sans doute que la porte ouest, le décor prévu pour l'ancienne galerie (à l'étage de l'aile ouest) ou l'escalier témoignent de plusieurs emprunts au château de Blérancourt et au palais du Luxembourg, conçus par Salomon de Brosse, l'architecte de la reine-mère.

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