2008
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Claude Mignot, « La galerie au XVIIe siècle : continuités et ruptures », Bulletin Monumental (documents), ID : 10.3406/bulmo.2008.2439
Au XVIIe siècle, la galerie française «à croisées » conserve ses caractères spécifiques, sa fonction de lieu de déambulation intérieure, et souvent sa place traditionnelle sur un des côtés de la cour. Cependant de nouvelles formules apparaissent. Le goût pour les jardinages a des effets opposés en ville et aux champs : dans les hôtels, la galerie vient se placer en retour vers le jardin ; dans les châteaux, elle tend à céder la place à des terrasses surélevées, qui offrent de meilleures vues sur les parterres. Espace privé au XVIe siècle, la galerie est désormais accessible à partir de pièces publiques (antichambre, vestibule, palier de l’escalier), ou composante de l’appartement d’apparat, distinct désormais de l’appartement de commodité. La contemplation et la délectation prenant le pas sur la déambulation, la galerie peut même perdre son caractère le plus frappant, sa longueur.