La galerie de portraits de l’hôtel de la Reine (hôtel de Soissons)

Fiche du document

Date

2008

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Motel Hôtel

Citer ce document

Alexandra Zvereva, « La galerie de portraits de l’hôtel de la Reine (hôtel de Soissons) », Bulletin Monumental, ID : 10.3406/bulmo.2008.2442


Métriques


Partage / Export

Résumé De En Fr

Für Katharina von Medici scheint es zur Notwendigkeit geworden zu sein, über eine Galerie zu verfügen, seit sie als Königinmutter darauf Anspruch erheben konnte. Und so war es auch die Galerie, mit der man die Errichtung ihres Pariser Stadtpalais begann (das Hôtel de la Reine, nachmals Hôtel de Soissons), das im 18. Jahrhundert zerstört wurde, und dessen Rekonstruktion sich als schwierig erweist, da die dokumentarischen und Bildquellen rar und unpräzise sind. Nur zwei Inventare von 1589 und 1604 und die Kostenvoranschläge der 1580er Jahre erlauben es, sich die Inneneinrichtung und Ausschmückung der Galerie vorzustellen. Dieser Privatraum von fast 40 m Länge auf 5 m Breite schloss die Wohnräume Katharinas ab und beherbergte 55 großformatige Leinwandgemälde vom Haus Frankreich seit Franz I. und seinen navarresischen und ausländischen Verbündeten. Eingelassen in vergoldete Wandvertäfelungen und von gereimten Sinnsprüchen begleitet, folgten diese Porträts einem besonders komplexen politischen Programm, das von öffentlichen Galerien inspiriert war, wie der ephemeren Ausschmückung, die Jodelle 1558 für das Pariser Rathaus schuf, denn sie verfolgte dasselbe Ziel : die Verherrlichung der Dynastie der Valois.

As queen mother, Catherine de Medici seems to have claimed her right to a gallery almost as a necessity. It is with the gallery that construction began on her Parisian hôtel (Hôtel de la Reine, later Hôtel de Soissons), which was demolished in the eighteenth century. Its reconstruction is complicated by the rarity and imprecision of the documentary and iconographic sources. Only two inventories, those of 1589 and 1604, and the building estimate of 1580 give some idea of its interior arrangement and decoration. This private room, some 40 meters long and 5 meters wide, was the terminal and culminating point of Catherine’s dwelling and housed 55 large paintings on canvas of the sixteenth-century family of France, beginning with François Ier and his allies from Navarre and elsewhere. Mounted in gold frames and accompanied with versified mottos, the portraits formed a complex political programme inspired by public galleries such as the ephemeral decoration created in 1558 by Jodelle for the Hôtel of the city of Paris. The intention was the same in both, the glorification of the Valois dynasty.

Pour Catherine de Médicis, disposer d’une galerie semble être devenu une nécessité depuis qu’en sa qualité de reine mère elle pouvait y prétendre. Et c’est par la galerie que débuta la construction de son hôtel parisien (Hôtel de la Reine puis de Soissons), démoli au XVIIIe siècle, et dont la reconstitution s’avère difficile car les sources documentaires et iconographiques sont rares et imprécises. Seuls deux inventaires de 1589 et 1604 et les devis des années 1580 permettent ainsi d’imaginer son aménagement intérieur, ainsi que le décor de la galerie. Cette pièce privée de près de 40 m de longueur sur 5 m de large terminait le logis de Catherine et abritait 55 grandes peintures sur toile de la famille de France depuis François Ier et de ses alliés navarrais et étrangers. Enchâssés dans les lambris dorés, accompagnés par des devises en vers, ces portraits obéissaient à un programme politique particulièrement complexe inspiré des galeries publiques tel le décor éphémère crée en 1558 par Jodelle pour l’Hôtel de ville de Paris, puisqu’ayant le même but : magnifier la dynastie des Valois.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en