La dispersion spatiale des familles: un problème de taille. Les solidarités familiales de 1800 à 1940

Fiche du document

Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Es Fr

Árboles--Poda Émondage

Citer ce document

Jérôme Bourdieu et al., « La dispersion spatiale des familles: un problème de taille. Les solidarités familiales de 1800 à 1940 », Revue des politiques sociales et familiales (documents), ID : 10.3406/caf.2004.2806


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article studies family solidarity in France between 1800 and 1940 through the prism of relations within sibling groups and the spatial distribution of their members, using demographic, economic and historical data from the «TRA-patrimoine » survey. The family spatial context is characterized using an indicator that distinguishes non-moving, short-distance migration and long-distance migration. This framework is used to test the hypothesis – often evoked but rarely tested empirically – according to which large families differ from others by their socio-demographic behaviour. Size is a differentiating factor in family functioning, but according to modalities different to those which might be expected. Besides the narrowly economic logic whereby number would be a factor in the break up (at least spatial) of families because of the difficulties inherent to dividing up resources, more subtle mechanisms are at work determining the scope for family members to move or not as a group.

Cet article étudie les solidarités familiales en France, entre 1800 et 1940, à travers le prisme des relations au sein des fratries et de la répartition spatiale de leurs membres, en utilisant les données démographiques, économiques et historiques de la base TRA-patrimoine. L’espace familial est caractérisé à partir d’un indicateur distinguant sédentarité, migrations de courte distance et migrations de longue distance. Dans ce cadre est testée l’hypothèse – souvent évoquée mais rarement mise à l’épreuve empiriquement – selon laquelle les familles nombreuses manifestent des comportements sociodémographiques différents des autres. La taille constitue un facteur de différenciation des fonctionnements familiaux, mais selon des modalités différentes de celles que l’on pourrait attendre. À la logique étroitement économique qui ferait du nombre un facteur d’éclatement (au moins spatial) des familles en raison de difficultés inhérentes au partage, s’ajoutent des mécanismes plus subtils qui déterminent la faculté des membres de la famille à bouger ou non ensemble.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines