Le contrôle des paroisses, un enjeu entre les ordres militaires et l’épiscopat : le cas aquitain

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2006

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Jean-Marie Allard, « Le contrôle des paroisses, un enjeu entre les ordres militaires et l’épiscopat : le cas aquitain », Cahiers de Fanjeaux, ID : 10.3406/cafan.2006.1888


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Résumé En Fr

Controlling Parishes : a Challenge between Military Orders and the Episcopate. Case Study in Aquitaine. In the Bordeaux, Bazas, Périgueux and Sarlat dioceses, the Order of the Temple and the Hospitallers had to find their place in the existing network of parishes and monasteries. At first, the episcopate was favourable to their presence, as was usually the case for any new religious order the interest aroused by the crusades made those orders all the more welcome. As time went by, however, prelates were less and less lenient and considered the orders were encroaching on their jurisdiction through their privileges. Each bishop wanted to rule his diocese as he wished and carry out his own policy. Jurisdictional disputes started to emerge. Prelates were protected by papal privileges from any encroachment of the orders. The latter were trying to gain their « independence » for the controll of their parishes so as to be free to do as they pleased without being indebted to anyone. They succeeded in part, since over two thirds of their monastic houses became parishes in the Middle Ages. But they still represented less than 5% of all parishes in the four dioceses.

Dans les diocèses de Bordeaux, Bazas, Périgueux et Sarlat, le Temple et l’Hôpital doivent s’insérer dans un réseau paroissial et monastique déjà existant. Au début, l’épiscopat leur est favorable, comme il l’est en général pour un nouvel ordre religieux (à quoi s’ajoute l’attrait pour les croisades). Au fil du temps, cependant, les prélats leur accordent de moins en moins de largesses, considérant qu’ils empiètent sur leur juridiction par leurs privilèges. Chaque évêque veut être maître chez lui et mener sa politique. Des conflits de juridiction apparaissent. Les privilèges pontificaux les protègent des empiètements de l’ordinaire. Les deux ordres s’efforcent de conquérir leur « indépendance paroissiale » pour être libres de leurs mouvements et mener leur action propre sans rien devoir à personne. Il y réussissent en partie, puisque plus des deux tiers de leurs maisons médiévales deviennent paroisse. Mais ces dernières représentent moins de 5 % des paroisses de ces quatre diocèses.

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