Sur les violences de la croisade. Réflexions à propos de la prise de Béziers

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2019

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Jean-Louis Biget, « Sur les violences de la croisade. Réflexions à propos de la prise de Béziers », Cahiers de Fanjeaux, ID : 10.3406/cafan.2019.2346


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Résumé En Fr

Concerning the violence of the crusade. Reflections on the taking of Béziers. The crusade against the Albigensians begins with the burning of Béziers and the massacre of a large part of its inhabitants. This violence was celebrated by the clergy at the time as a victory for Christianity, and as the effect of Christ’s vengeance against the infidel. It is part of an advanced spirit of crusade which evolves and is maintained through the XIIth century, and is transferred against the heretics, enemies within, as a consequence of repeated failures of expeditions to the Holy Land and of the moral and religious reform movement, brought in particularly by the Cistercians. The massacre of Béziers is embedded in the logic of the time, and does not belong to the accidents of history.

La croisade contre les Albigeois débute par l’incendie de Béziers et le massacre d’une partie de ses habitants. Cette violence est célébrée par les clercs de l’époque comme une victoire de la Chrétienté et comme l’effet d’une vengeance du Christ contre les impies. Elle participe de l’esprit de croisade développé et entretenu à travers le XIIe siècle, et transféré contre les hérétiques, ennemis de l’intérieur, à la suite de l’échec répété des expéditions en Terre sainte et du mouvement de réforme morale et religieuse porté, en particulier, par les cisterciens. Le massacre de Béziers s’inscrit dans la logique du temps et n’appartient pas aux accidents de l’histoire.

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