Gustave Guillaume à la société de linguistique de Paris

Résumé De En Fr Es

Am 17. Januar 1917 stellte Antoine Meillet der Société de linguistique de Paris einen jungen, eben diplomierten Forscher der Ecole pratique des Hautes Etudes vor : Gustave Guillaume. Der Vater der Psychomechanik sollte dort mehr als vierundreißig Jahre lang mit Universitätsprofessoren, die ihm gegenüber die offizielle Wissenschaft verkörperten, in Kontakt stehen. Der vorliegende Artikel umfaßt die Vorträge, die Guillaume wahrscheinlich beinflußten, die sich daran anschließenden Diskussionen und die eigenen Reaktionen des Linguisten. Dadurch entsteht ein überraschendes Porträt des Gelehrten und des Menschen.

On the 17th january 1917, Antoine Meillet presented a young scholar who had just graduated from the Ecole pratique des Hautes Etudes to the Linguistics Society of Paris : Gustave Guillaume. For more than thirty-four years, the creator of psychomechanics was to rub shoulders there with scholars who represented the official science he rejected. This article lists the papers which may have influenced Guillaume, the subsequent discussions, and the linguist’s own reactions. An amazing portrait emerges of both the scholar and the man.

Le 17 janvier 1917, Antoine Meillet présentait à la Société de linguistique de Paris un jeune chercheur fraîchement diplômé de l’Ecole pratique des Hautes Etudes : Gustave Guillaume. Le créateur de la psychomécanique allait côtoyer là, pendant plus de trente-quatre ans, les universitaires qui incarnaient face à lui la science officielle. Le présent article recense les communications susceptibles d’avoir influencé Guillaume, les discussions subséquentes et les propres réactions du linguiste. II s’en dégage un étonnant portrait de savant et d’homme.

El 17 de enero de 1917, Antoine Meillet presentó a la Société de Linguistique de Paris a un autodidacta recién diplomado de l'École pratique des Hautes Études : Gustave Guillaume. Allí el creador de la psychomécanique iba a codearse, durante treinta y cuatro años, con los universitarios que encarnaban frente a él la ciencia oficial.