La mort de Quetzalcoatl : un modèle exemplaire pour les obsèques des seigneurs mexicains

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2002

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Patrick Johansson K., « La mort de Quetzalcoatl : un modèle exemplaire pour les obsèques des seigneurs mexicains », Caravelle. Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, ID : 10.3406/carav.2002.1347


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Résumé En Fr Es

- Quetzalcoad's trip to Tullan, Tlapallan has generally been considered as a mythico -historical story refering a real event which could have occurred in Tula, in a year 1-reed of the náhuatl calendar. In this article, we propose another reading of a text which establishes, according to our hypothesis, the «law of Topilzin», that is to say, the inexorable finitude of Man's existence, the ritual protocole corresponding to the funeral of Mexican rulers, as well as the whereabouts of the deceased in the Netherworld previous to his rebirth in Titilan, Tlapallan, a mythic place of regeneration but also the funeral pyre on which the divine or human being is consumed and reborn from his ashes.

RÉSUMÉ- Le récit de la fuite de Quetzalcoatl vers Titilan, Tlapallan a généralement été considéré comme un texte mythico-historique se rapportant à un événement réel qui aurait eu lieu à Tula en une année 1 -roseau du calendrier náhuatl. Sans nullifîer cette interprétation nous proposons dans cet article une autre lecture des programmes narratifs d'un récit qui établit, selon notre hypothèse, « la loi de Topiltzin » c'est-à-dire, l'inexorable fînitude de l'existence humaine, le protocole rituel correspondant aux funérailles des seigneurs mexicains, ainsi que le parcours du défunt dans l'inframonde avant sa renaissance ignée à Titilan, Tlapallan, lieu mythique du renouveau mais également bûcher funéraire sur lequel se consume l'être, divin ou humain, qui renaît bientôt de ses cendres.

RESUMEN- El relato de la huida de Quetzalcoatl hacia Titilan, Tlapallan ha sido generalmente considerado como un texto mítico-histórico referente a un acontecimiento real que podría haber ocurrido en Tula, en un año 1-cafia del calendario náhuatl. Sin nulificar esta interpretación, proponemos en este artículo otra lectura de los programas narrativos de un relato que establece, según nuestra hipótesis, la «ley de Topiltzin», es decir la inexorable finitud de la existencia humana, el protocolo ritual correspondiente a las exequias de los señores mexicanos, así como el recorrido del difunto en el inframundo antes de su renacimiento ígneo en Titilan, Tlapallan, lugar mítico de la regeneración, pero también pira funeraria sobre la cual se consume el ser, divino o humano, que renace pronto de sus cenizas.

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