The scholiasts have done harm enough. Ronald Syme contre Jérôme Carcopino à propos de la IVe Églogue

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2010

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Sarah Rey, « The scholiasts have done harm enough. Ronald Syme contre Jérôme Carcopino à propos de la IVe Églogue », Cahiers du Centre Gustave Glotz, ID : 10.3406/ccgg.2010.1711


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Résumé En Fr

In a letter to Paul Veyne from 1964, Ronald Syme blamed Jérôme Carcopino for neglecting one passage from Servius’s commentary (ad. Egl. IV, 1) in the key part of his Virgile et le mystère de la IVe Églogue (1930). Carcopino did indeed leave out one chronological element provided by Servius’s text : according to the scholiast, in the cursus of the poem’s dedicatee Asinius Pollio, there was actually a Dalmatian episode before the consulship of 40 BC. Yet Carcopino was eager to believe that the famous Iam redit et Virgo, related – in his view – to the return of the Virgo constellation, offered the primordial chronological point of reference, in this Eclogue that he saw as particularly Pythagorean. He thus confidently set the date of the peace of Brundisium and of Pollio’s departure for Salonae. Syme repeatedly exposed his own criticism of such a position from 1937 : in his view, caution is essential when interpreting Virgil’s verse, as it still contains many ambiguities, and it is certainly too hazardous to try and retrace the exact day-to-day chain of events of the year 40 BC.

Dans une lettre à Paul Veyne datée de 1964, Ronald Syme reproche à Jérôme Carcopino d’avoir contourné un passage du commentaire de Servius (ad. Egl. IV, 1) au moment-clé de son Virgile et le mystère de la IVe Églogue (1930). En effet, Carcopino a passé sous silence un élément de datation livré par le texte servien : dans le cursus d’Asinius Pollion, dédicataire du poème, il y aurait eu, au dire du scholiaste, un épisode dalmate antérieur au consulat de 40 av. J.-C. Or Carcopino veut croire que le fameux Iam redit et Virgo, lié – d’après lui – au retour de la constellation de la Vierge, fournit le repère chronologique primordial, dans cette Églogue qu’il juge tout imprégnée de pythagorisme. Il fixe avec assurance la date de la paix de Brindes et du départ de Pollion pour Salone. Contre cette thèse, Syme fait état de ses critiques à plusieurs reprises dès 1937 : à ses yeux, la prudence doit être de mise dans l’interprétation des vers de Virgile, où demeurent de nombreuses ambiguïtés, et il est certainement trop aventureux d’essayer de reconstituer le calendrier exact de l’an 40 au jour près.

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