Les étrangers dans la diplomatie des cités grecques de la mer noire (époques hellénistique et impériale)

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2012

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Résumé En Fr

The Greek cities of the West and North coasts of the Black Sea normally used their own citizens as ambassadors. There are, however, some exceptions. During the Hellenistic period, there is only one example, an embassy assumed by a citizen from Apollonia Pontica (I. Kallatis 7) for Callatis, and perhaps also for Istros, at the issue of a war having involved armies sent to Thrace and in the Black Sea region by the kings Antiochus II and Ptolemy II. During the Roman period we have more examples for citizens from Olbia having defended not only the interests of their own city but also those of foreign residents originating from several Pontic cities. On the other hand, Heraclean ambassadors have represented Heraclea Pontica’s colony Chersonesus Taurica in a mission at Rome dated about 150 AD (IOSPE I2 362). The author tries to explain the reasons for resorting to foreign ambassadors in all these cases.

Les cités grecques des côtes ouest et nord de la mer Noire utilisaient normalement leurs propres citoyens comme ambassadeurs. Il y a pourtant quelques exceptions. À l’époque hellénistique, il n’y en a qu’un seul exemple, une ambassade assumée par un citoyen d’Apollonia du Pont (I. Kallatis 7) au bénéfice de Callatis, et peut-être aussi d’Istros, à l’issue d’une guerre ayant impliqué des armées envoyées en Thrace et dans la région de la mer Noire par les rois Antiochos II et Ptolémée II. À l’époque romaine, nous avons plusieurs exemples de citoyens d’Olbia ayant défendu non seulement les intérêts de leur propre cité, mais aussi ceux des résidents étrangers originaires de plusieurs cités pontiques. D’autre part, des ambassadeurs héracléotes ont représenté Chersonèse taurique, la colonie d’Héraclée du Pont, dans une mission à Rome vers 150 apr. J.-C. (IOSPE I2 362). L’auteur tente d’expliquer dans tous ces cas les raisons du recours à des ambassadeurs étrangers.

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