2012
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Alexandre Avram, « Les étrangers dans la diplomatie des cités grecques de la mer noire (époques hellénistique et impériale) », Cahiers du Centre Gustave Glotz (documents), ID : 10.3406/ccgg.2012.1775
Les cités grecques des côtes ouest et nord de la mer Noire utilisaient normalement leurs propres citoyens comme ambassadeurs. Il y a pourtant quelques exceptions. À l’époque hellénistique, il n’y en a qu’un seul exemple, une ambassade assumée par un citoyen d’Apollonia du Pont (I. Kallatis 7) au bénéfice de Callatis, et peut-être aussi d’Istros, à l’issue d’une guerre ayant impliqué des armées envoyées en Thrace et dans la région de la mer Noire par les rois Antiochos II et Ptolémée II. À l’époque romaine, nous avons plusieurs exemples de citoyens d’Olbia ayant défendu non seulement les intérêts de leur propre cité, mais aussi ceux des résidents étrangers originaires de plusieurs cités pontiques. D’autre part, des ambassadeurs héracléotes ont représenté Chersonèse taurique, la colonie d’Héraclée du Pont, dans une mission à Rome vers 150 apr. J.-C. (IOSPE I2 362). L’auteur tente d’expliquer dans tous ces cas les raisons du recours à des ambassadeurs étrangers.