Place of Hope : A Musical Collaboration between African-Americans and Black South Africans

Résumé En Fr

Musical collaboration between African-Americans and Black South Africans dates back to the 19th century. Borrowing from popular musical practices such as the isicathamiya, Black South Africans started to become internationally known in the 1960s in the US and on the air, and they reached fame with Paul Simon's Graceland (1986). In 1994, South African Malcolm du Plessis's label and Gail Hamilton's US-based label decided to make a record featuring typical Black South African and African-American music, for the first time ever, performed by musicians from the diaspora. Gail Hamilton and South African Victor Masondo chose tunes which would stress the common historical past shared by South Africans and African-Americans. This essay describes the context in which the record was made and examines the reception of Place of Hope, which came out at a critical time in the history of the new South Africa.

La collaboration musicale entre Afro-américains et Sud-africains noirs remonte au XIXe siècle, et la production sud-africaine, tout en s'inspirant de pratiques populaires tel que l'isicathamiya, a pris véritablement son essor dans les années 1960 aux Etats-Unis et sur les ondes, et a acquis une renommée internationale avec la sortie de Graceland de l'Américain Paul Simon en 1986. Deux maisons de production, Choice Productions dirigé par Gail Hamilton aux Etats-Unis, et celle basée en Afrique du Sud de Malcolm du Plessis décident en 1994 de sortir un disque qui, pour la première fois, fusionnerait musique typiquement noire sud-africaine et des compositions afro-américaines, avec des musiciens de toute la diaspora. Gail Hamilton et le Sud-Africain Victor Masondo vont choisir des thèmes qui rendent compte de leur héritage commun. Tout en examinant le contexte dans lequel l'album a été conçu, cet article s'attache à analyser la réception de Place of Hope, sorti à un moment critique de l'histoire de l’Afrique du Sud.