Planctum describere : les deux lamentations funèbres de Jotsaud en l'honneur d'Odilon de Cluny [suivi du Complément musical par A.M. Deschamps]

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1996

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Monique Goullet et al., « Planctum describere : les deux lamentations funèbres de Jotsaud en l'honneur d'Odilon de Cluny [suivi du Complément musical par A.M. Deschamps] », Cahiers de Civilisation Médiévale, ID : 10.3406/ccmed.1996.2649


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Résumé En Fr

In the Mss Paris BN lat. 2627 and Paris BN lat. 18304 we find two funeral complaints in honour of Odilo abbot of Cluny : firstly, the Planctus de transitu domni Odilonis abbatis Cluniacensis, a poem which contains 145 elegantly composed dactylic hexameters, paraphrasing the Song of Solomon, and representing Odilo's earthly death as the saint's marriage with Christ ; then, a second poem, entitled Rytmus de eodem patre, which is a simpler rythmical piece based on the same themes. After briefly retracing the history of the poetical genre planctus, this article gives for each text : a new edition, a french translation and a literary commentary, then indicates the reasons for which both poems were written : the first planctus is not, as has often been said, a part of a liturgical or dramatical celebration, but a text to be read ; the second one, intended to be sung (as is pointed out by its versification and by the musical notation which accompanies it in one codex), belongs to the genre chanson.

II existe deux lamentations funèbres en l'honneur d'Odilon de Cluny, contenues dans les mss Paris BN lat. 2627 et Paris BN lat. 18304 : le Planctus de transita domni Odilonis abbatis Cluniacensis est un poème en 145 hexamètres dactyliques, très riche sur le plan littéraire, qui, dans une paraphrase du Cantique des cantiques, présente la mort d'Odilon comme son union avec le Christ-Époux ; la seconde est une poésie rythmique intitulée Ritmus de eodem patre, qui développe les mêmes thèmes, mais de façon plus fruste. Après avoir esquissé une genèse du genre de la complainte funèbre, l'article donne une nouvelle édition des deux textes, une traduction française et une étude littéraire, puis il propose des éléments de réflexion sur leur fonction : contrairement à ce qu'on a pu dire, le Planctus de transitu Odilonis n'est certainement pas lié à une célébration liturgique, ni à un jeu dramatique ; c'est selon toute vraisemblance une œuvre hagiographique, destinée à la lecture publique ; quant au ytmus, sa technique de versification et les notations musicales dont il est orné dans le manuscrit l'apparentent au genre de la chanson.

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