Espaces musico-poétiques dans le Tristan en prose

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2007

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John Haines, « Espaces musico-poétiques dans le Tristan en prose », Cahiers de Civilisation Médiévale, ID : 10.3406/ccmed.2007.2951


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Résumé En Fr

This article reviews the musical evidence associated with the medieval legend of Tristan and Iseut, with special emphasis on the lais found in the Prose Tristan (c. 1230). In order to emphasize these lais as receptions of an earlier repertoire, my discussion begins with better known later musico-literary interpretations of the legend. The historiographie prominence of Tristan and Iseut in music history can be seen, beginning with Richard Wagner's Romantic opera and moving backwards to Enhghtenment settings. That the thirteenth- century lais were themselves interprétations of earlier Tristan material is clear from surrounding chansonnier evidence, as well as purely literary aspects of the Prose Tristan and its lais ; it is equally clear from an overview of the lais' musical form. This notwithstanding, I suggest in conclusion that one of these lais in particular, because of its unusual formai features, reflects earlier musical practices. As such, it is a precious clue to the litany-type music associated with the narrative lais of Marie de France, the chanson de geste and possibly the earliest Celtic lais.

Cet article passe en revue les témoins musicaux associés à la légende médiévale de Tristan et Iseut, avec un développement particulier sur les lais trouvés dans le Tristan en prose (c. 1230). Pour mettre en relief le fait que ces lais sont les réceptacles d'un répertoire plus précoce, j'analyse pour commencer des interprétations musico-littéraires plus tardives et mieux connues de la légende. Le rôle historiographique majeur de Tristan et Iseut dans l'histoire de la musique est perceptible en partant de l'opéra romantique de Richard Wagner et en remontant jusqu'aux aux compositions du siècle des Lumières. Que les lais du XIIIe s. aient été les interprétations mêmes du matériel tristanien plus précoce est clair quand on considère les chansonniers de l'époque, tout comme les aspects purement littéraires du roman de Tristan en prose et de ses lais. C'est également clair quand on envisage la forme musicale de ces lais. Néanmoins, je suggère en conclusion qu'un de ces lais en particulier, en raison de sa forme inhabituelle, reflète des pratiques musicales plus précoces. Comme tel, c'est un précieux indice de la musique de type litanique associée aux lais narratifs de Marie de France, à la chanson de geste et peut-être aux lais celtiques plus anciens.

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