Handke traducteur de René Char

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2001

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Arlette Camion, « Handke traducteur de René Char », Cahiers d'Études Germaniques (documents), ID : 10.3406/cetge.2001.1571


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Peter Handkes Begegnung mit René Char beginnt 1983 mit dem Übersetzen des Gedichtbands Le nu perdu, zu einer Zeit, da Handke für die Poesie Chars hellhörig geworden ist. Le nu perdu ist eine Gedichtsammlung, die ohne den Landstrich zwischen Ventoux und Luberon nicht entstanden wäre. Eine neue Erfassung vom Raum gibt sich in den Gedichten kund. In diesen Jahren, nach der mühsamen Arbeit am Roman Langsame Heimkehr, befasst sich Handke ebenfalls mit dem Raum. Gemeinsam haben außerdem Handke und Char die Bewunderung für Heidegger. Alle drei vereint die Verehrung für Cézanne. Heideggers und Chars Begriff des Offenen entspricht Handkes “Epiphanie”, alle drei versuchen, den rein optischen Raum zu überwinden.

Handke traduit en 1983 Le nu perdu de René Char, recueil de poèmes écrits entre 1964 et 1975. Le nu perdu marque un tournant dans l'œuvre de Char, sa poésie y est davantage liée à un Espace, à un territoire géographiquement repérable entre Ventoux et Luberon. Handke lui aussi est à un tournant, il vient de terminer Lent retour, où perception et espace deviennent l'axe même du dire. Char et Handke ont un autre voisinage commun, Heidegger. Et tous trois, le poète, le penseur et l'écrivain, ont une passion commune : Cézanne. Nouvelle saisie de l'espace, non plus optique, mais sensible, que Char et Heidegger nomment l'Ouvert, et que Handke appelle “épiphanie”.

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