« Nous sommes le semeur, la semence et le champ » : le chant ouvrier autrichien jusqu’en 1934

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2003

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Herta Luise Ott, « « Nous sommes le semeur, la semence et le champ » : le chant ouvrier autrichien jusqu’en 1934 », Chroniques allemandes (documents), ID : 10.3406/chral.2003.1876


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Résumé De Fr

«Wir sind der Sämann, die Saat und das Feld» : das österreichische Arbeiterlied bis 1934 Im 19. Jahrhundert unterscheidet sich die österreichische Arbeiterbewegung in musikalischer Hinsicht kaum von der gesamtdeutschen: sie gründet Arbeiterbildungsvereine und äußert in ihren Liedern sozialen und politischen Protest. Am Ende des 19. Jahrhunderts entsteht unter der Leitung Josef Scheus eine spezifisch österreichische Chorbewegung. Vor 1900 hat Arnold Schönberg einen Arbeiterchor geleitet, nach 1920 folgte Anton Webern dem Beispiel seines Lehrers. Nach 1918 setzte die SPÖ ihre traditionelle Volksbildungsarbeit fort, an den bolschewistischen Revolutionsgesängen orientierte Arbeiterlieder wurden geschrieben und Arbeiter-Sinfoniekonzerte veranstaltet. Ein anderer Schüler Schönbergs steuerte Kompositionen bei : bei Hanns Eislers bekannten «Solidaritätslied» (aus dem Film Kuhle Wampe von Brecht und Dudow, 1932) sang im letzten Arbeiter-Sinfoniekonzert im Februar 1934 das Wiener Publikum mit, kurz vor dem Ausbruch des Bürgerkrieges und dem Verbot der SPÖ.

Le chant du mouvement ouvrier autrichien suit d’abord une tendance commune à toute la sphère germanophone, du chant de protestation politique et sociale aux associations d’éducation ouvrière. Vers la fin du XIXe siècle naît un mouvement choral original sous la direction de Josef Scheu. Le jeune Arnold Schönberg dirige alors une chorale ouvrière, son élève Anton Webern a suivi cet exemple dans les années 20. Après 1918 le parti social-démocrate, tout en poursuivant sa tradition d’éducation populaire, se dote d’hymnes parfois inspirés musicalement de ceux de la Révolution bolchevique et organise des concerts symphoniques ouvriers. Le fameux « Chant de la solidarité » (du film Kuhle Wampe de Brecht et Dudow, 1932) de Hanns Eisler, un autre élève de Schönberg, fut entonné lors du dernier concert symphonique ouvrier, à la veille de la guerre civile de février 1934 et de l’interdiction du parti social-démocrate.

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