Industriefotografie im Vielvölkerstaat: Ein Beispiel aus dem Banat

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2006

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Monika Faber, « Industriefotografie im Vielvölkerstaat: Ein Beispiel aus dem Banat », Chroniques allemandes (documents), ID : 10.3406/chral.2006.1894


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Résumé De Fr

In der österreichisch-ungarischen Monarchie herrschte ein geschärftes Bewußtsein für die ethnische Vielfalt, vor allem in Bezug auf jene Gebiete, wo mehrere ethnische Gemeinschaften nebeneinander existierten bzw. miteinander lebten (etwa im Banat, in Galizien, in der Bukowina). Zur Dokumentierung dieser Verschiedenartigkeit bediente man sich auch des neuen technischen Mittels der Fotografie. Kaiser Franz Josef hatte einen Auftrag erteilt, SÄMTLICHE TRACHTEN der Monarchie zu fotografieren. Dieser Aspekt fand auch bei der Industriefotografie Beachtung, was anderswo, beispielsweise bei der deutschen Firma Krupp um 1860, überhaupt nicht der Fall war. – Bei der fotografischen Wahrnehmung der Völker der Monarchie spielte ein gewisser „Exotismus“ eine Rolle: die Trachten des Salzkammergutes wurden fotografisch anders rezipiert als etwa jene der Bauern im Banat. Die Zigeuner bildeten wiederum eine besondere Gruppe. Dies lag daran, dass die Fotografen fast stets aus Wien bzw. anderen Zentren der Monarchie kamen und nicht „vor Ort“ wohnten, wo dieser „Exotismus“-Bonus nicht zum Tragen gekommen wäre. – Für den „Exotismus“ gab es einen Markt. Der Fotograf Andreas Groll hat 1865 einen Katalog zur besseren Vermarktung seiner Bilder herausgegeben. Unter den 800 Bildern sind ausschließlich Architekturaufnahmen, Reproduktionen von Kunstwerken und Produktaufnahmen (etwa Lokomotiven für die Staatliche Eisenbahngesellschaft, in deren Auftrag er ab 1855 im Banat unterwegs gewesen war, um ihre dortigen Industrieanlagen zu fotografieren). Nur sechs Fotografien zeigen Menschen: Die Trachten und Zigeuner im Banat. . . In diesem Beitrag wird anhand von anlässlich der Banatreise aufgenommenen Fotos gezeigt, wie dieser „Exotismus“ von ihm in Szene gesetzt wurde.

La photographie des installations industrielles dans l'Autriche-Hongrie multiethnique à l’exemple du Banat. Il existait en Autriche-Hongrie une conscience aiguë de la diversité des communautés ethniques, notamment dans les régions où voisinaient et cohabitaient plusieurs peuples (Banat, Galicie, Bucovine. . .). Pour documenter cette diversité, on se servait, entre autres, du nouveau moyen technique de la photographie. L’empereur François-Joseph avait donné l’ordre de photographier TOUS LES COSTUMES NATIONAUX de la monarchie. De fait, cet aspect était également pris en compte dans la pratique de la photographie des installations industrielles, ce qui n’était pas obligatoirement le cas ailleurs (voir l’entreprise allemande Krupp vers 1860). – On peut constater un certain « exotisme » dans la perception des différents peuples de la monarchie à travers la photographie : la réception visuelle des costumes régionaux du Salzkammergut par les photographes se distinguait de celle des costumes régionaux du Banat. Les Gitans y formaient encore un groupe à part. Cette perception particulière des peuples « orientaux » de l’Empire découle d’un fait simple : les photographes venaient le plus souvent de Vienne ou d’un autre centre urbain. Ils n’habitaient pas « sur place », là où le bonus d’« exotisme » n’aurait pas pu jouer. – Il y avait des débouchés pour cet « exotisme » : le photographe Andreas Groll a publié, en 1865, un catalogue destiné à une meilleure commercialisation de ses photographies. Parmi les 800 images, exclusivement des photographies d’architecture, d’œuvres d’art et de produits divers (entre autres des locomotives que Groll avait photographiées pour la société nationale des chemins de fer, la Staatliche Eisenbahngesellschaft = STEC ), 6 épreuves seulement exposent des êtres humains : les costumes et les gitans du Banat. . . En 1855, Groll avait été embauché par la Société Nationale des Chemins de Fer pour photographier les installations industrielles de cette entreprise au Banat. Cette contribution se propose d’analyser certaines mises en scènes de l’« exotisme » pratiquées par Andreas Groll, en s’appuyant sur des images prises à l’occasion de ses voyages, dès 1855, au service de la Société Nationale des Chemins de Fer, à travers le Banat.

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