La reconnaissance de la personnalité juridique des confessions religieuses en Autriche

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2004

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Alejandro Torres Gutiérrez, « La reconnaissance de la personnalité juridique des confessions religieuses en Autriche », Civitas Europa (documents), ID : 10.3406/civit.2004.1045


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Cet article analyse l'évolution de la législation autrichienne concernant la liberté religieuse. Puis on étudie la Loi 19/1998 sur la reconnaissance de la personnalité juridique des communautés confessionnelles à caractère religieuse. Cette loi crée une catégorie intermédiaire entre les deux seules solutions maximalistes qui étaient admises par la législation autrichienne jusqu'à ce moment. a) La pleine reconnaissance comme confession religieuse, ce qui entraînait un régime privilégié avec de nombreux éléments publiques comme la possibilité de recouvrer l'impôt religieux parme leur fidèles. b) La méconnaissance juridique de la part de l'Etat. Le travail étudie les conditions requises pour accéder à cette nouvelle catégorie intermédiaire de communauté confessionnelle à caractère religieuse , ainsi que d'autres que l'on exige plus tard pour arriver à atteindre la reconnaissance pleine de la part de l'Etat. Certaines de ces dernières conditions peuvent être soumises à la polémique. C'est le cas, par exemple, de la condition requise d'une indéfinie attitude positive envers la société et l'Etat , ou un minimum de fidèles qui représentent le deux pour cent de la population, condition qui n'est pas accomplie par beaucoup de confessions religieuses qui ont été déjà pleinement reconnues par l'Etat.

En este artículo se analiza la evolución de la legislación austriaca en materia de libertad religiosa, hasta llegar a la reciente Ley 19/1998 sobre reconocimiento de la personalidad jurídica de las comunidades confesionales de carácter religioso, que crea una nueva categoría intermedia entre las dos únicas soluciones maximalistas que admitía la legislación austríaca hasta ese momento : a) El pleno reconocimiento como confesión religiosa, que suponía el otorgamiento de un régimen privilegiado con numerosas connotaciones públicas, como la posibilidad de recaudar el impuesto religioso entre sus fieles. b) El desconocimiento jurídico por parte del Estado. En este trabajo se estudian los requisitos exigidos para acceder a esta nueva categoría intermedia de comunidad confesional de carácter religioso, así como los exigidos más adelante para llegar a conseguir el pleno reconocimiento estatal, alguno de estos últimos abiertos a clara polémica, como la exigencia de una indefinida actitud positiva hacia la sociedad y el Estado, o un mínimo de fíeles que representen el 2 por 1000 de la población, exigencia que no cumplen muchas de las confesiones religiosas ya plenamente reconocidas por parte del Estado.

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