1997
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Pierre-Ami Chevalier, « Les conséquences de la société de l'information », Communication & Langages, ID : 10.3406/colan.1997.2750
On a fini par comprendre et admettre que les nouvelles technologies de l'information et de la communication étaient à l'origine d'un bouleversement du marché du travail. Moins sans doute en abaissant le nombre des emplois qu'en impliquant des compétences et des comportements différents. Ces technologies (essentiellement celles fondées sur l'électronique et la numérisation) exigent plus de flexibilité, laquelle apparaît comme l'ennemie de la sécurité. En fait c'est le droit du travail qui serait à repenser de façon à ce qu'il assure moins la stabilité d'un emploi que celle du marché des emplois. Nous publions ci-dessous l'analyse d'un livre vert de la Commission européenne de Bruxelles, au moment ou paraît en France l'ouvrage d'un économiste américain, Jeremy Rifkin, depuis longtemps écouté par nos hommes politiques de droite et de gauche, de Philippe Seguin à Michel Rocard.