2015
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Philippe Charlier, « La mort chez les Parsis de Bombay. Impureté et transcendance », Communications, ID : 10.3406/comm.2015.2776
A travers le rituel du dokhmenashini pratiqué au sein de la communauté parsie de Bombay (Inde), l'auteur explore avec un regard d'anthropologue médical l'ambivalence du corps mort à la fois respectable et souillé. Le cadavre humain est, lors des funérailles, l'objet d'une lutte entre le bien et le mal, véritable bien disputé par ces deux forces opposées. Si des témoignages de respect sont apportés au défunt par l'interface de son corps désincarné, une relative défiance l'entoure, principalement en raison des forces maléfiques qui cherchent à s'en emparer (Druj-i-Nasush).