1985
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Monique Ricq-de Bouard et al., « Le problème de l'origine des amphores massaliètes. Comparaison pétrographique et minéralogique de tessons venant des sites d'Olbia et d'Espeyran, des ateliers marseillais de la Butte des Carmes et de Velaux [L'origine des amphores massaliètes (I)] », Documents d'Archéologie Méridionale, ID : 10.3406/dam.1985.958
Les auteurs posent d'emblée la question qui conditionne l'orientation de leur démarche : les amphores massaliètes à pâte micacée proviennent-elles d'une même zone de production et si oui, celle-ci peut-elle être celle de Marseille ? Les analyses pétrographiques et la recherche des minéraux lourds portent sur l'échantillonnage de deux sites de consommation, ainsi que sur deux ateliers tardifs de Marseille et de sa région. La nature et la morphologie des constituants minéraux amènent les auteurs à considérer que les amphores sont très semblables entre elles, et qu'elles sont fabriquées avec une argile carbonatée à laquelle est ajouté un dégraissant sous forme de micaschistes broyés. Les convergences constatées avec les rebuts des fours de la Butte des Carmes rendent hautement probable l'hypothèse d'une production en une zone unique qui serait celle du bassin de Marseille.