Phobies sociales au Japon

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1995

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Phobie sociale

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Jean-Claude Jugon, « Phobies sociales au Japon », Ebisu - Études Japonaises, ID : 10.3406/ebisu.1995.939


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Résumé En Fr

Social phobias were first described in Occident by the end of the XIXth century. The taijin kyôfushô term first appeared in Japan in the works of Dr. Morita (1920). Particular to Japan are certain social phobias such as « commensalophobia » or « physionomophobia » which are not described in the West. After having introduced the Japanese anthropophobe's personnality and proposed two clinical observations, we put forth a psychoanalytical interpretation of this mental disease based on both paranoid and depressive phases as described by M. Klein. It is our belief that the Japanese anthropophobe falters on the depressive phase obstacle. We would like to conclude this article with the following question : is anthropophobia a syndrome unique to Japan ? We have to answer with the negative with the provision that the Japanese psyche global estroversion such as it is revealed for instance in the social interrelations set up could greatly induce the appearence of such social phobias in Japan.

Les phobies sociales ont été décrites tout d'abord en Occident à la fin du XIXème siècle. Au Japon, le terme de taijin kyôfushô apparaît pour la première fois sous la plume du Dr Morita (1920). On trouve dans ce pays certaines phobies sociales qui n'ont pas été décrites en Occident comme la commensalophobie ou la physionomophobie. Après avoir présenté la personnalité de l'anthropophobe japonais et donné deux observations cliniques, nous proposons une interprétation psychanalytique de cette affection en nous fondant sur les positions paranoïde et dépressive décrites par M. Klein. Selon nous, le sujet japonais anthropophobe trébuche sur l'écueil de la position dépressive. Nous terminons cet article sur la question suivante : l'anthropophobie est-elle un syndrome unique au Japon ? Nous y répondons par la négative en précisant, cependant, que l'extraversion globale de la psyché japonaise telle qu'elle se révèle par exemple dans l'agencement des rapports sociaux pourrait favoriser grandement l'apparition des phobies sociales au Japon.

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