La colonisation des cônes et galbules des genévriers méditerranéens par les insectes et acariens et son influence sur les possibilités de régénération naturelle de ces essences.

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1984

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Alain Roques et al., « La colonisation des cônes et galbules des genévriers méditerranéens par les insectes et acariens et son influence sur les possibilités de régénération naturelle de ces essences. », Ecologia Mediterranea, ID : 10.3406/ecmed.1984.1054


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Résumé En Fr

Female reproductive forms pests of Mediterranean Juniper seem to be confined to Cupressaceae and in majority strictly to genus Juniperus . The composition of their own fauna doesn't respect botanical partitions of the genus and appears to be climate-linked. J. oxycedrus L. and J. phoenicea L., characteristics of the mediterranean vegetation level, present in their whole french repartition area the same fauna, very different of which of J. thuJiLfaetia L. species distributed in the supramediterranean level. High attack rates of berries are frequently observed for the three species, with some differences between continental and corsican stands. But the weak number of seed pests as the important quantity of. sound seeds by berry limits, excepted for J. thuUvi�eAa L., the reduction of the regeneration possibilities of Juniper natural stands by insect or mite action.

Les ravageurs des structures reproductrices femelles des genévriers méditerranéens semblent étroitement inféodés aux Cupressacées et dans leur majorité exclusivement au genre Juniperus. La composition de leurs faunes propres ne respecte pas les divisions botaniques du genre et parait liée à des facteurs climatiques. J. oxycedrus L. et J. phoenicea L., caractéristiques de l'étage de végétation méditerranéen, présentent sur toute leur aire de distribution française une faune identique, très différente de celle de J. thurifera L., espèce répartie dans l'étage supraméditerranéen. Des taux élevés d'attaque des galbules sont fréquemment observés pour les trois essences avec des différences entre les peuplements continentaux et corses. Mais le faible nombre de ravageurs s'attaquant aux graines -comme la quantité importante de graines pleines par galbule -limitent, sauf chez J. thurifera L., la réduction des possibilités de régénération des peuplements naturels de ces genévriers par les insectes et acariens.

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