1994
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Antonio de los Santos, « Generic diversity patterns in the Tenebrionid beetle communities (Col. Tenebrionidae) », Ecologia Mediterranea, ID : 10.3406/ecmed.1994.1746
La diversité générique des communautés de ténébrionides a été étudiée dans quelques territoires, à différentes échelles, et la variabilité de cette diversité a été interprétée en fonction des différents facteurs du milieu. La méthodologie employée se base sur la méthode proposée par Simpson (1949) et décrite par Williams (1947, 1951). La diversité générique tend à augmenter dans les écosystèmes méditerranéens, spécialement dans le Bas Guadalquivir et dans les zones tropicales et équatoriales, tandis que dans les zones arides des déserts subtropicaux, on observe une diminution des valeurs de ce paramètre. A une échelle plus détaillée, on observe de grandes différences et on peut mettre en relief l’effet produit par les microclimats humides. Une relation étroite est observée entre la diversité générique et les précipitations des régions concernées. Cet effet est différent selon l'isolement et l'âge des écosystèmes. Dans les étapes plus jeunes, la diversité générique augmente, tandis qu’elle diminue dans les étapes ultérieures. Dans tous les cas, la diversité générique diminue sur les grandes superficies présentant une hétérogénéité spatiale beaucoup plus nette. Au contraire, l’augmentation de la diversité générique va de pair avec une augmentation du pouvoir de dispersion des genres, conditionnée par la situation géographique des aires en relation avec la distance à la mer.