1999
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Olivier Madon et al., « Influence of study scale on the characterisation of plants community organisation in a Mediterranean grassland (Mont Ventoux, France) », Ecologia Mediterranea, ID : 10.3406/ecmed.1999.1885
Grâce à un échantillonnage des espèces végétales dans une pelouse méditerranéenne, les auteurs étudient l’influence de l’échelle d’étude sur : (i) la détection de gradients écologiques au moyen de l’analyse factorielle des correspondances, et (ii) la validation de l’un des deux modèles : le modèle «core-satellite » ou le modèle de Kolasa. Ces modèles concernent la distribution des fréquences des espèces parmi les relevés. La taille des relevés varie de 1,56 à 100 m2. Les résultats montrent que l’échelle d’étude n’a pas d’influence sur la mise en évidence du principal gradient écologique. Cependant, les espèces à forte contribution ne sont pas les mêmes lorsque l’échelle d’étude change. Les auteurs expliquent ce fait par la variation de l’abondance des individus d’une espèce à un point du gradient. D’autre part, le modèle de Kolasa est compatible avec l’échantillonnage des petits quadrats, et le modèle «core-satellite » est compatible avec l’échantillonnage des grands quadrats. La discussion souligne l’importance de la taille des relevés sur le caractère «core» ou «satellite» d’une espèce, et la saturation des grands relevés en certaines espèces. Quelle que soit l’échelle, beaucoup d’espèces ne sont pas fréquentes (présentes dans peu de relevés). Cela montre que les mécanismes qui sont responsables de la faible fréquence d’une espèce (effet de masse, survie dans des «taches» favorables) sont essentiels quelle que soit l’échelle envisagée.