Plantes invasives en région méditerranéenne : quelles restrictions d’utilisation préconiser pour les jardins et les espaces verts ?

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2010

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Olivier Filippi et al., « Plantes invasives en région méditerranéenne : quelles restrictions d’utilisation préconiser pour les jardins et les espaces verts ? », Ecologia Mediterranea, ID : 10.3406/ecmed.2010.1365


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Résumé En Fr

Gardens and other amenity plantings are expanding rapidly throughout the Mediterranean region and may have a significant ecological impact due to fresh water consumption and use of fertilizers and pesticides. The choice of non-native plants with high horticultural value – for example attractive ground-cover species that are more resistant to dry conditions than conventional lawns – can help reduce this impact. However, some non-native plants may have a negative impact on natural or semi-natural ecosystems if they escape from planting areas and become naturalized. Here we provide an overview of the advantages and potential risks of using potentially invasive, non-native species in an horticultural setting and discuss assessment criteria to consider when framing recommendations or legislation aimed at restricting the spread and negative impact of invasive plants. We propose a simple decisionmaking protocol to help determine which types of restriction to prescribe for any given species. A sampler of 20 species is presented to illustrate the concept and utility of this approach. We also propose a model for a data base which assembles all the available information – both positive and negative – concerning a useful species of concern, Lippia canescens Kunth. This holistic approach could help reconcile objectives of an environmentally ‘friendly’ and sustainability-oriented horticulture, on the one hand, and of conservation of biodiversity and natural ecosystems on the other.

Les jardins et les espaces verts sont de plus en plus nombreux en région méditerranéenne, entraînant un impact écologique significatif en raison de la consommation en eau douce et de l’application d’engrais et de pesticides qu’ils nécessitent pour leur entretien. Le choix d’espèces végétales exotiques ayant d’importantes qualités horticoles, par exemple des plantes couvre-sols plus résistantes à la sécheresse que le gazon traditionnel, peut s’avérer bénéfique pour réduire cet impact. Cependant, l’utilisation de plantes exotiques peut avoir également un impact négatif sur les écosystèmes naturels ou semi-naturels lorsqu’elles s’échappent des lieux de plantation et deviennent invasives. Les risques et les bénéfices présentés par certaines plantes exotiques potentiellement invasives imposent donc une réflexion approfondie sur les espèces à utiliser ou à éviter lors des plantations. Nous proposons un protocole d’aide à la décision pour déterminer quel type de restriction d’utilisation est à prescrire pour chaque espèce, en fonction d’un ensemble de critères d’évaluation tenant compte à la fois des impacts négatifs potentiels de l’espèce dans le milieu d’introduction et des bénéfices engendrés par son utilisation dans les jardins et les espaces verts. Un tableau de 20 espèces est présenté pour illustrer l’application du protocole et son utilité. Un modèle de base de données, rassemblant toutes les informations disponibles sur les impacts positifs et/ou négatifs d’une espèce exotique utilisée dans les jardins et les espaces verts, est également proposé et illustré à partir de l’espèce végétale Lippia canescens Kunth. Cette approche holistique pourrait aider à concilier les objectifs d’une horticulture écologiquement durable et les enjeux de conservation de la biodiversité et des écosystèmes naturels.

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