La végétation vasculaire actuelle de l’île de Cavallo (archipel des Lavezzi, Corse) : analyse phytosociologique et phytocartographie

Résumé En Fr

After a presentation of the physical characteristics of the island of Cavallo (topography, geology, geomorphology, climate) and of the last and current impacts, its vegetation is described by 28 tables of phytosociological relevés and a detailed map. The description of the communities is carried out in the following order : (1) Juniperus phoenicea subsp. turbinata maquis (Myrto communis-Juniperetum turbinatae), Cistus monspeliensis and Cistus salviifolius communities, Helichrysum italicum subsp. microphyllum garigue ; (2) various grasslands (with Brachypodium retusum, with Agrostis stolonifera, grasslands related to the urbanisation, carpets of Carpobrotus edulis) ; (3) coastal herbaceous communities (beaches, dunes, rocks) ; (4) aquatic and helophytic vegetation (Bolboschoenus maritimus, Schoenoplectus litoralis, Juncus subulatus, Juncus maritimus, Juncus acutus, Sarcocornia perennis, Cressa cretica communities, Phragmites australis reed beds, Tamarix africana formations, Cotula coronopifolia, Elatine macropoda, Salicornia patula, Atriplex prostrata-Symphyotrichum squamatum therophytic populations) ; (5) small size communities associated with rocky outcrops (Helicodiceros muscivorus, Nananthea perpusilla, Asplenium marinum and Asplenium obovatum groups) ; (6) vegetation dominated by not autochtonous species. The conclusion includes the inclusion of communities according to the syntaxonomic scheme, a summary of plant landscape using a geosymphytosociologic analysis, and proposal for vegetation dynamics by distinguishing the permanent communities and the series (sigmeta).

Après une présentation des caractères physiques de l’île de Cavallo (topographie, géologie, géomorphologie, climat) et des impacts passés et actuels, sa végétation est décrite à l’aide de 28 tableaux de relevés phytosociologiques et d’une carte détaillée. La description des groupements est effectuée dans l’ordre suivant : (1) végétation des maquis (Myrto communis-Juniperetum turbinatae), des cistaies à Cistus monspeliensis et à Cistus salviifolius et des fruticées à Helichrysum italicum subsp. microphyllum ; (2) végétation des pelouses (à Brachypodium retusum, à Agrostis stolonifera, pelouses liées à l’urbanisation, tapis de Carpobrotus edulis) ; (3) végétation herbacée littorale (plages, dunes, rochers) ; (4) végétation aquatique et hélophytique (scirpaies à Bolboschoenus maritimus et à Schoenoplectus litoralis, jonçaies à Juncus subulatus, à Juncus maritimus et à Juncus acutus, groupement à Sarcocornia perennis, groupement à Cressa cretica, roselières à Phragmites australis, tamariçaies à Tamarix africana, groupements thérophytiques à Cotula coronopifolia, à Elatine macropoda, à Salicornia patula, à Atriplex prostrata et à Symphyotrichum squamatum) ; (5) groupements de faible extension, à Helicodiceros muscivorus, à Nananthea perpusilla, à Asplenium marinum et à Asplenium obovatum, liés aux thors et aux chaos rocheux ; (6) végétation constituée d’espèces non autochtones de l’île. La conclusion présente l’inclusion syntaxonomique des groupements, un résumé géosymphytosociologique du paysage végétal et une hypothèse sur la dynamique de la végétation en distinguant les groupements permanents et les séries (sigmeta).