Austerity policies and the new right : recent UK experience

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1989

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Philip Arestis et al., « Austerity policies and the new right : recent UK experience », Économie appliquée (documents), ID : 10.3406/ecoap.1989.2122


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Résumé En Fr

In this paper we examine the record of the Conservative administration over the period 1979-88. Having set out the general theoretical case advanced by “new classical” thought, with its emphasis on competition and Walrasian market clearing, we examine the specific content of the arguments of the UK “New Right” ; in particular, its concern with financial and price level stability, the reform of trade unions and the programme of privatization and deregulation. We consider the policies implemented by the governement, discerning a shift towards more overtly supply-side thinking after 1985 after the earlier emphasis on monetary control aimed at controlling inflation. We conclude that the UK “New Right” cannot be considered as simply promoting the interests of capital in general or of finance capital in particular. It is seen more as a reaction against the Keynes-inspired interventionist policies of the post-1945 period and an attempt to restore a pre-Keynesian world, based upon an unquestioning belief in the efficiency and equity of market-based solutions.

Dans ce texte, nous examinons le bilan de l’Administration Conservatrice de 1979 à 1988. Nous commençons par la théorie générale qui sert de cadre à la «Nouvelle économie classique» ; elle met l’accent sur la concurrence et le processus walrasien d’ajustement sur les marchés. Ensuite nous exposons les thèses spécifiques à la «Nouvelle Droite» en Angleterre : son obsession de la stabilité financière et de la stabilité du niveau des prix ; la réforme des syndicats et le programme de privatisation et de déréglementation. Nous étudions ensuite les politiques mises en œuvre par le gouvernement en insistant sur le rôle croissant et avancé de l'économie de l'offre après 1985, suite à l'insistance initiale sur le contrôle des agrégats monétaires pour enrayer l'inflation. Notre conclusion est que la «Nouvelle Droite» Anglaise ne peut pas être réduite à la volonté de défendre les intérêts du Capital en général ou du Capital financier en particulier. Nous l'interprétons comme étant surtout une réaction contre les politiques d'intervention inspirées par Keynes des années d’après 1945 ; l’enjeu pour cette Nouvelle Droite est de restaurer le monde d’avant Keynes, fondé sur une foi aveugle dans l'efficacité et l'équité des résultats du Marché.

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