L’impact des technologies : pour le meilleur ou pour le pire ?

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2007

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Édouard-François de Lencquesaing, « L’impact des technologies : pour le meilleur ou pour le pire ? », Revue d'économie financière, ID : 10.3406/ecofi.2007.4402


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Résumé En Fr

The consequences of technology : for better or for worse ? The offshoring of industrial activity is hard fact, which has already helped generate wealth for the West in the past. It is clear that the financial sector must also face up to this inevitability. But why exactly ? Finance is an industry and as such behaves in the same way as other industries in that it targets critical mass and seeks homogeneous labour pools in terms of either expertise or attractive costs. Offshoring is not just an international phenomenon. It is already used for the reorganisation and concentration of market functions and administrative processes. In some fields, there are factors limiting offshoring : the technical nature of the businesses, the risks involved, and in particular the competition with the resources required for the internal development of the host countries. However, setting aside these limitations, offshoring can only be handled using proper methods such as industrial policies and strategic research into the areas of local competitiveness that need shoring up and ways of maintaining the appeal of the chosen area for the financial activities in question. JEL classification : F21, F23, F36, O33

La délocalisation des activités industrielles est une réalité qui s’impose et qui déjà par le passé a été pour l’Occident une source de création de richesses. Il est clair que la finance doit faire face à cette évolution inéluctable. Pourquoi ? La finance est une industrie et réagit aux mêmes influences que les autres industries : recherche de masse critique, recherche de bassins d’emplois homogènes soit en terme de compétences, soit en terme de compétitivité des coûts. Le processus de délocalisation n’est pas qu’un phénomène international. Il a déjà commencé dans les processus de réorganisation et de concentration des fonctions de marché et de traitements administratifs. Il comporte des limites dans plusieurs domaines : la technicité des métiers, les risques et surtout la concurrence avec le besoin de ressources pour le développement interne des pays hôtes. Mais au-delà de ces limites, faire face à ce risque nécessite de réelles initiatives du type « politique industrielle ». Ces initiatives doivent être inspirées par une réflexion stratégique définissant les axes de la compétitivité locale à renforcer et les moyens pour soutenir l’attractivité du territoire pour les activités financières retenues. Classification JEL : F21, F23, F36, O33

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